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Mais courtoisement se tu veulx Venon a equal jugement Et regardon entre nous deux Qui a failly plus grandement Affin qu'on voye franchement Se coulpable seray trouvé Ou que demeure nettement Quitte du peché approuvé Ardentes oculi caro candida vultus erilis.

Je suis de ceste entencion, Et seray quelque part que soye; Mais Pieu me gart de la prison Qu'Amours souventeffoyz m'envoye, Par mes yeulx qui trop vont en voye, Combien que souvent je leur die Qu'ilz font mal, dont je leur desplais; Pour ce, pour avoir d'eulx maistrie, Il me vault mieulx tenir en paix.

Ne te fasche point quand je seray mort, il nous faut tous mourir & partir de ce pays icy, & ne sçavons quand. A quoy respondit le gendre, je feray tout ce que tu m'as dit mon pere, & puis se teut, car ils n'ont pas grand responce.

Que je rompe, Seigneur, le beau noeud qui nous lie? Que j'oublie Alexis, ô Ciel! que je l'oublie? Quoy donc pour estre absent, est-il moins mon Espoux? Ah s'il sort de mon coeur, que le Ciel en couroux Fasse esclatter sur moy les carreaux de la foudre Pour punir ce coupable & le reduire en poudre: Non non, n'attendez pas ce lâche changement, Mon amour doit durer plus que le firmament, Et faire que ma flâme aujourd'huy sans seconde Subsiste encore entiere apres celle du monde. Alexis est absent, mais malgré sa rigueur L'esloignement des yeux n'est pas celuy du coeur, Un coeur comme le mien a tousjours mesme zele, Qu'il me soit desloyal, je luy seray fidelle, Qu'il soit cruel, ingrat, inconstant, inhumain, Tousjours sur mon esprit il sera souverain: Et sans considerer s'il fait tort

Qui le vous a commandé? Soussy, de me mener guerre; Avant qu'on vous aille querre, Venez sans estre mandé. M'ordonnez vous almandé, Quant Mort de son dart m'enferre. Qui le vous, etc. Soussy, etc. Pour Dieu, tost soit amendé Le mal qui tant fort me serre, Apres que seray en terre, Vous en sera demandé. Qui le vous, etc.

Non, non, je ne feins plus, Axala c'est Lepante, Je cache sous ce nom ma fortune presente; Mais le Ciel destruira la trame que jourdis, Ou je seray bien-tost ce que je fus jadis. O! grands Dieux quelle vie, & quelle destinée! O! ma soeur, qu'est-cecy? J'en suis toute estonnée. Pour moy je me doutois de cette verité. De grace ostez-nous donc de cette obscurité.

Je seray fort ayse d'apprendre ces distinctions, dit Monsieur du Pont, & est mesme necessaire que chacun les sçache pour beaucoup de raisons, poursuivez donc vostre discours.

Serviteur plus de vous, Merencolie, Je ne seray, car trop fort y traveille; Raison le veult, et ainsi me conseille Que le face, pour l'aise de ma vie. A Nonchaloir vueil tenir compaignie, Par qui j'auray repos sans que m'esveille. Serviteur, etc. Je ne seray, etc.

La premiere foiz, ma Maistresse, Qu'en vostre presence vendray, Si ravi seray de liesse, Qu'

O miserable que je suys Que seray je quant je ne puys Prendre avec celle ma plaisance Pour qui je seuffre tant d'ennuys Tous les jours et toutes les nuyz Et n'en puys avoir allegence Or sont tous mes membres destruiz Et de leurs office seduyz Chascun deneye sa puissance Il ne reste pour tous les fruyz De mon labeur que mort a l'huys Qui me donne le coup de lance