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Et quand la nuit dormir voulait, Au lieu de couettes apportait En sa case monceaux de gerbes, De mousses, de feuilles ou d'herbes; Et quand l'air était apaisé, Le temps serein et reposé, Et le vent doux et délectable En ce printemps invariable, Les oiseaux lors chaque matin S'étudiaient en leur latin A saluer du jour l'aurore Qui fait leur petit coeur éclore; Des fleurs la reine aux yeux si doux, Flore et Zéphir son tendre époux Faisaient ci-bas fleurettes naître, Fleurs ne connaissent d'autre maître.

Un sillon de lumière accompagné d'un tourbillon de fumée, et suivi d'une détonation violente, partit aussitôt de l'avant de la Roxelane, et en même temps, on aperçut l'azur du ciel par un trou de la voile de misaine de l'innocent et inoffensif trois-mâts, qui, croyant que le bâtiment qui tirait sur lui avait mal entendu ou mal compris, répéta de nouveau et plus distinctement encore que la première fois: Nous sommes le bâtiment de commerce le Zéphir, capitaine Malvilain, chargé d'eau-de-vie, et faisant route de Nantes

Au bout d'un instant, six matelots se laissèrent glisser les uns après les autres par un cordage; le capitaine les suivit, s'assit sur l'arrière, et la chaloupe, se détachant des flancs du trois-mâts, comme un enfant qui quitte sa mère, fit force de rames pour franchir la distance qui séparait le Zéphir de la Roxelane, et s'avança vers tribord; mais un matelot monté sur la muraille fit signe aux rameurs de passer

Veluti flos succisus aratro. Telle une tendre fleur qu'un matin voit éclore Des baisers du zéphir, et des pleurs de l'aurore, Brille un moment aux yeux et tombe avant le temps Sous le tranchant du fer ou sous l'effort des vents.

J'ai l'avoine folle et tremblante, Des vents la voix grave et puissante, Le fil de la Vierge et la flamme ardente, Le zéphir, les buissons fleuris, Les nids. En toi j'ai la colombe pure; En toi, sous ma robe de bure, Je trouve joyaux et riche parure, Colliers, bagues et diamants Brillants.

Le Zéphir, comme s'il n'eût attendu que cette permission, étendit alors toutes ses voiles, et le navire, cédant

Un rocher se dresser sur l'onde 6217 Qui tout autour mugit et gronde. Les flots tumultueux, roulants, Incessamment battent ses flancs Et quelquefois si haut bondissent Que tout en mer l'ensevelissent. Quelquefois, secouant le flot Qui l'envahit et qui bientôt Retombe et vaincu se retire, Fier il se redresse et respire. Mais toujours il change d'aspect, Toujours se déguise et revêt Soudain une nouvelle forme, Toujours se mue et se transforme. Sitôt qu'il reparaît sur l'eau, Les fleurs de pointer aussitôt Ainsi qu'étoiles scintillantes Emmi les herbes verdoyantes, Zéphir en mer de chevaucher. Mais bientôt Bise vient faucher Les fleurettes et la verdure Sous le tranchant de sa froidure, Et les fleurs toutes de mourir Au moment de s'épanouir. Ce roc porte un bois redoutable Et d'une essence inexplicable. Tel arbre étend ses rameaux verts, L'autre ses bras maigres et clairs; L'un est stérile et rien ne porte, L'autre a des fruits de toute sorte. Quand l'un veut se prendre

Cette fois, que le brick eût bien ou mal compris, qu'il fût réellement sourd, ou qu'il fît semblant de l'être, il n'y avait pas moyen de ne pas obéir: un troisième boulet au-dessous de la flottaison, et le Zéphir était coulé; aussi le malheureux capitaine ne se donna-t-il point le temps de répondre, mais il fut visible

Si un zéphir plus doux vient, dans l'air, caresser votre front, c'est lui qui vous l'envoie; si vous remarquez sur le rivage un gazon plus séduisant; si la fraîcheur de cette scène répand son charme sur votre cœur, et le dégage de la poussière aride de la vie pour le purifier un moment dans ce baptême de la nature, c'est lui que vous devez remercier de cette suspension de vos dégoûts.

Je mettrais encore au nombre des morceaux du premier ordre, dont on ne voudrait rien retrancher, cette admirable description de la sécheresse, qui frappe le camp des chrétiens . Peut-être n'y avait-il qu'un poëte sous le ciel le plus brûlant, qui pût tracer avec tant de vérité les effets de ce fléau terrible. On reconnaît dans toute cette description l'homme qui a plus d'une fois senti, comme on le sent dans le pays de Naples, l'influence étouffante du scirocco; on le reconnaît surtout dans cette partie du tableau, qui n'en est pas la moins belle: «Le ciel présente l'aspect d'une fournaise ardente ; rien ne paraît qui puisse au moins reposer les yeux. Le Zéphir se tait dans ses grottes; le vague des airs est entièrement immobile; ou si quelque vent y souffle, c'est celui qui vient des sables d'Afrique, et qui, lourd et déplaisant, frappe de son haleine épaisse les joues et le sein des soldatsEnfin il n'y a qu'une imagination s'est conservée l'empreinte des paysages frais que l'on trouve au pied des Appenins ou des Alpes, qui ait pu revêtir cette autre partie de couleurs si frappantes et si vraies. «Si quelqu'un d'eux a jamais vu , entre des rives verdoyantes, dormir comme un liquide argent une eau tranquille, ou des eaux vives se précipiter du haut des Alpes, ou couler lentement sur une plaine fleurie, son désir ardent lui en retrace l'image, et fournit une matière nouvelle