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Mis à jour: 26 juin 2025
A cette réponse, Sharp balbutia quelques mots que son compagnon n'entendit pas. Eh! parbleu, exclama-t-il, cela vient de ce que nous avons rebouché les hublots, de peur que les vitres ne se cassent dans la chute. Et il ajouta: Donnez-moi votre bras pour me relever, Woriguin, car je me sens d'une faiblesse extrême. Quand il fut debout, il fit quelques pas appuyé avec l'aide du préparateur.
Eux-mêmes devaient s'abstenir de mouvements trop violents pour éviter des chocs désagréables. Woriguin, inoccupé maintenant et complètement démoralisé, passait son temps
Et il se laissa tomber sur le siège qui courait tout autour du wagon, les traits bouleversés, les yeux hagards, les dents serrées, les ongles déchirant rageusement l'étoffe du meuble. Perdus! répéta Woriguin comme un lamentable écho... nous sommes perdus. Nous n'avons, n'est-ce pas, aucune chance de nous sauver d'ici?
A huit heures trente-cinq minutes, dit-il, les charges de sélénite seront enflammées et le projectile dans lequel l'honorable gentleman, sir Jonathan Farenheit, mon ami Woriguin et moi, nous aurons pris place, s'envolera vers les régions planétaires... je vous engage donc
Woriguin demeura un moment fort embarrassé; l'allumette était éteinte, lui brûlant le bout des doigts et l'obscurité, après cette clarté passagère, lui parut plus intense encore et plus effroyable. Soudain, il se rappela qu'il avait sur lui un petit bougeoir de poche; il frotta une seconde allumette et alluma la bougie.
A la lueur de la lampe, qu'ils laissaient brûler la nuit en veilleuse, Sharp vit dans la main de son compagnon comme un reluisement d'acier et un frisson convulsif secoua ses membres. L'idée que lui-même avait eue plusieurs fois de tuer Woriguin, celui-ci allait la mettre
Woriguin protesta: Je ne dis pas... seulement, comme il me répugnerait fort de laisser mes os ici, je voudrais prendre certaines précautions... Lesquelles? demanda Sharp. C'est
Sharp le considéra un moment d'un oeil furieux, puis haussant les épaules, alla s'installer devant une petite table couverte de papiers et de livres. Cinq minutes après, un ronflement sonore emplissait le wagon. C'était Woriguin qui dormait.
Telle était sa force de volonté qu'il dormait en marchant. Une seule fois il s'arrêta et prêta l'oreille. Au-dessous de lui la promenade circulaire de Woriguin avait cessé. Qui sait?... peut-être n'aurai-je pas besoin de faire ce que je me proposais? Et il reprit sa marche.
Woriguin sourit, pensant que le savant, lui aussi, voulait demander
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