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Mis à jour: 26 juillet 2025


Une suivante l'appela, et il accourut pensant que le Dedjazmatch l'envoyait quérir pour quelque service de page; mais la Waïzoro, le considérant attentivement, lui dit: Quel est ton nom, mon fils? Birro, répondit-il en s'inclinant. Pourquoi ne m'as-tu pas été présenté? Et, s'adressant au Prince: On peut, seigneur, présenter un pareil fils.

Nous retournâmes chez le Ras. Les huissiers ne voulurent rien entendre; la suivante de la Waïzoro entra seule et revint bientôt, accompagnée d'un page chargé de m'introduire avec mon drogman seulement. Le Lik, me voyant contrarié de son exclusion si formelle, me dit: Ne t'en préoccupe pas; entre; sois réservé, observe tout, et tu comprendras que je ne perds rien

Sur ces entrefaites, le Dedjazmatch, ayant froissé l'amour-propre de l'altière Waïzoro Manann, se vit contraint de rompre avec le Ras Ali, qui subissait encore l'ascendant de sa mère. Les hostilités commencèrent; mais bientôt, la Waïzoro s'étant remariée comprit ce qu'il y avait d'impolitique

Le jour fixé pour la présentation, le Dedjadj Guoscho se rendit chez la Waïzoro Manann, et bientôt le Fit-worari Tessemma, entouré d'une brillante escorte, arriva sur la place. La Waïzoro Manann profitant, pour l'examiner, du temps qu'on mettait

La Waïzoro Manann ayant perdu son mari, le Dedjadj Aloula, pendant la première enfance de leur fils Ali, vivait dans un état voisin de la gêne, lorsqu'

J'entrai donc chez la Waïzoro. Une soixantaine de femmes et de filles de notables pleuraient, assises devant le rideau d'une alcôve. On me fit place, et je passai derrière le rideau. Sur un alga encombré de toges blanches, gisait la Waïzoro Sahalou, inanimée, les yeux fermés, la tête sur un oreiller d'ébène. À son chevet, dans la ruelle, son aumônier, vieux prêtre

La Waïzoro Manann, tiraillée par son attachement pour son fils, par son faible pour son gendre et par son amour pour sa fille, n'osait agir, dans la crainte de précipiter la catastrophe qu'elle cherchait

Le Prince ayant mis le principal eunuque sous mes ordres, je fis d'abord sortir toutes les femmes qui encombraient la maison; l'aumônier, la parente favorite, la naine, trois ou quatre petites filles de services et un ancien Fit-worari, proche parent de la Waïzoro, furent les seules personnes dont je tolérai la présence.

La Waïzoro Oubdar obéit sincèrement; elle passa quelques jours dans les larmes; ses nombreuses suivantes se faisaient remarquer par la négligence de leur costume et le désordre de leur coiffure, et comme le Ras se montrait inflexible, elle se fit raser la chevelure et la lui envoya en signe de deuil. Il lui fit dire: «Puisque tu tiens tant

La Waïzoro Sahalou, qui nous avait accompagnés jusque-l

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