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Mis à jour: 30 avril 2025


Un soldat russe, qu'on surprit endormi sous un buisson, fut le seul résultat de cette journée qui devait être décisive. On entra dans Vitepsk, qu'on trouva déserte comme le camp des Russes; quelques Juifs immondes et des jésuites y étaient seuls restés; on les questionna, mais en vain. Toutes les routes furent essayées inutilement. Les Russes s'étaient-ils dirigés vers Smolensk? avaient-ils remonté la Düna? Enfin, une bande de Cosaques irréguliers nous attira dans cette dernière direction, pendant que Ney tentait la première. Nous fîmes six lieues dans un sable profond,

Au milieu de cette occupation, il apprend que le 18, Barclay a abandonné son camp de Drissa, et qu'il marche vers Vitepsk; ce mouvement l'éclaire: retenu par l'échec qu'avait reçu Sébastiani vers Druïa, et sur-tout par les pluies et le mauvais état des chemins, il reconnaît trop tard peut-être que l'occupation de Vitepsk est pressante et décisive, qu'elle seule est éminemment agressive en ce qu'elle sépare les deux fleuves et les deux armées ennemies. De cette position, il pourra prendre

Ce ne fut point une vanité puérile qui lui fit alors passer ce fleuve, mais l'empressement de voir par lui-même en était l'armée russe dans sa marche de Drissa sur Vitepsk, et s'il pourrait l'attaquer au passage, ou la devancer dans cette ville. Mais la direction que prenait l'arrière-garde ennemie, et les réponses de quelques prisonniers, lui prouvèrent que Barclay l'avait prévenu, qu'il avait laissé Witgenstein devant Oudinot, et que le général en chef russe était dans Vitepsk. Déj

À Vitepsk, quatre cents blessés russes sont restés sur le champ de bataille; trois cents autres ont été abandonnés dans la ville par leur armée, et comme elle en a emmené les habitans, ces malheureux sont restés trois jours, ignorés, sans secours, entassés pêle-mêle, mourans et morts, et croupissant dans une horrible infection: ils ont enfin été recueillis et mêlés

Dès que les Russes virent qu'on manoeuvrait sérieusement pour les attaquer, ils disparurent sans laisser de traces après eux. Ce fut comme après Vitepsk et Smolensk, et bien plus remarquable, le surlendemain d'un si grand désastre: ou resta d'abord incertain entre les routes de Moskou et de Kalougha; puis Murat et Mortier se dirigèrent

En effet, Napoléon n'avait pas pu prévenir les Russes dans Vitepsk, il voulut les y forcer; mais ceux-ci, après y être entrés par la rive droite de la Düna, avaient traversé cette ville, et venaient au-devant de lui, pour défendre les longs défilés qui la couvrent. Le 25 juillet, Murat marchait vers Ostrowno avec sa cavalerie.

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