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Histoire du prieur de Saint-Louis et l'arrivée de M. de Verville.

Le Destin le remercia des bonnes nouvelles qu'il lui apprenoit, et, s'etant informé du lieu il trouveroit Verville, se resolut d'y aller, esperant d'apprendre de lui des nouvelles de son ennemi Saldagne, qu'il ne doutoit point être l'auteur de l'enlevement d'Angelique, et qu'il n'eût aussi entre ses mains sa chère l'Etoile, s'il etoit vrai que ce fût elle qu'Angelique pensoit avoir reconnue. Il pria ses camarades de retourner au Mans rejouir la Caverne des nouvelles de sa fille retrouvée, et leur fit promettre de lui renvoyer un homme exprès, ou que quelqu'un d'eux reviendroit lui-même lui dire en quel etat seroit mademoiselle de l'Etoile. Il s'informa de la Garouffière du chemin qu'il devoit prendre et du nom du bourg il devoit trouver Verville; il fit promettre au curé que sa soeur auroit soin d'Angelique jusqu'

Verville donna le bonsoir

Le jour parut que nous etions encore ensemble. Nous laissâmes nos demoiselles dans ma chambre, elles s'endormirent si elles voulurent, et nous allâmes songer, Verville et moi,

Le Destin trouva beaucoup de vraisemblance en ce que lui proposa Verville, dont le valet, qu'il avoit envoyé querir, entra

Le prieur de Saint-Louis alla, le même jour que partit Verville, trouver les comediens et comediennes, pour leur dire que monseigneur l'evêque de Sées l'avoit envoyé querir pour lui communiquer quelque affaire d'importance, et qu'il etoit bien marri de ne se pouvoir acquitter de sa promesse; mais qu'il n'y avoit rien de perdu; que cependant qu'il seroit

«Verville, me dit-elle aussitôt qu'elle me vit paroître, ne m'approche point, si ce n'est pour me tuer; tu feras bien mieux que d'entreprendre une seconde violence. Si j'ai eu assez de force pour me defendre de la première, Dieu m'en donnera encore assez pour t'arracher les yeux, si je ne puis t'ôter la vie. C'est donc l

Verville et le Destin se rendirent compte de tout ce qu'ils ignoroient des affaires de l'un et de l'autre. Verville lui dit des merveilles de la brutalité de son frère Saint-Far et de la vertu de sa femme

Un jour Verville me tira en particulier, et me decouvrit qu'il etoit devenu fort amoureux d'une demoiselle qui demeuroit dans la même rue. Il m'apprit qu'elle avoit un frère nommé Saldagne, qui etoit aussi jaloux d'elle et d'une autre soeur qu'elle avoit que s'il eût eté leur mari, et il me dit de plus qu'il avoit fait assez de progrès auprès d'elle pour l'avoir persuadée de lui donner, la nuit suivante, entrée dans son jardin, qui repondoit par une porte de derrière

Mais est le mal?... demanda naïvement le narrateur. Aujourd'hui vous voulez rire, et vous nous interdisez toutes les sources de la gaîté franche qui faisait les délices de nos ancêtres. Otez les tromperies de femmes, les ruses de moines, les aventures un peu breneuses de Verville et de Rabelais, sera le rire?... Vous avez remplacé cette poétique par celle des calembours d'Odry!... Est-ce un progrès?... Aujourd'hui nous n'osons plus rien!... A peine une honnête femme permettrait-elle