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Mis à jour: 11 juin 2025


Quand on entre dans le détail de la versification on voit que toutes les prescriptions auxquelles obéissent les poètes sont arbitraires et récentes. Elles durent peu. Elles dureraient moins encore si le sentiment de l'imitation n'était très fort chez les hommes et surtout chez les artistes. En fait, une forme de vers ne dure pas beaucoup plus qu'une génération de poètes. Pour peu qu'on étudie les changements nouvellement introduits dans le vers français, on trouvera des raisons suffisantes, je crois, de se résigner et de dire: «C'était fatalLa suppression de la césure n'est qu'un pas de plus dans une voie dès longtemps suivie. Le vers brisé de nos vieux romantiques est aujourd'hui tenu pour exemplaire et admis par tous les lettrés. Les réformes prosodiques de 1830 sont acceptées par tout barbacole capable de brocher au hasard des morceaux choisis pour les classes, par l'anthologiste le plus machinal, par le plus mécanique collecteur de poésies, par un Merlet. Or le vers brisé devait conduire au vers

On a beaucoup exagéré l'invention rythmique d'André Chénier, la réforme, la révolution rythmique apportée par André Chénier dans la versification française. Il était en cela très loin du but, je dis de celui-l

La versification, cependant, avait déj

Mais tout ceci pourrait nous arrêter longtemps. En résumé, s'il est vrai que notre prosodie fourmille encore de petites règles absurdes provenant presque toutes de cette idée fausse qu'il faut aussi rimer pour les yeux, on doit accorder que la versification française, avec la variété des rythmes et des strophes, avec son accentuation moins marquée que celle des langues étrangères, mais sensible pourtant, enfin avec l'extrême diversité et la sonorité de ses désinences, est pour nos poètes un riche et commode instrument. Inférieure par certains côtés

[Note 173: George Canning (1770-1827), un des plus grands orateurs de l'Angleterre. Il avait un remarquable talent de versification, qu'il employa surtout

Un code complet des lois qui «régissent le Parnasse». un traité de versification, une grammaire

Le genre «funambulesque» est donc en grande partie ce qu'était autrefois le «burlesque». La richesse amusante de la rime est un de leurs éléments communs. M. de Banville n'a fait qu'y joindre les procédés de versification et le vocabulaire particulier de la poésie contemporaine: encore avait-il déj

La plupart des procédés techniques peuvent s'imiter et se transmettre. Théodore de Banville donne dans son traité de versification des recettes grâce auxquelles, assure-t-il, le premier imbécile venu peut faire de très bons vers. Mais le choix des mots, et la valeur inattendue, la résonance particulière qu'ils prennent sous la plume de tel ou tel poète, tout cela ne s'imite ni ne s'enseigne, car ce ne sont pas des choses dont le poète décide librement: elles lui sont imposées; elles sont déterminées d'avance par le caractère même de sa vision poétique. Ainsi, chez Théophile Gautier, l'épithète est presque toujours purement matérielle, n'exprimant que la forme ou la couleur. Il en est souvent de même chez Victor Hugo; mais souvent aussi l'épithète y est symbolique, traduisant beaucoup moins l'aspect réel des choses que ce qu'elles évoquent en nous d'idées, d'impressions, d'images étrangères et lointaines. L'épithète de Musset peint

Toutefois, si les parnassiens ont peu innové dans la versification, ils ont eu, plus que les romantiques, le goût de la perfection absolue, la religion de la rime; ils ont, dans leurs meilleurs moments, assoupli encore et trempé le vers français et en ont certainement tiré quelques vibrations neuves.

Il a cependant un ou deux morceaux de vers mêlés. Mais dans toutes ses productions, il se conforme scrupuleusement aux règles de l'art poétique. Sa versification est facile, et ses rimes, sans être riches, ne blessent pas d'oreille. Elles sont toujours harmonieuses.

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