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«Tu as perdu ta mèreme dis-tu, «je n'en ai jamais eu...» et tu pleuras avec moi. Tu l'aimais et elle t'aimait comme une fille. Dehors la pluie tombait, les éclairs brillaient, mais il me semblait entendre une douce harmonie et voir sourire le visage pâli de la morte...! O si mes parents vivaient et pouvaient te voir maintenant! Alors moi je pris ta main et celle de ma mère, je jurai de t'aimer, de te faire heureuse quel que soit le sort que le ciel me réservât, et comme ce serment ne m'a jamais causé de regrets, aujourd'hui je le renouvelle. Pouvais-je t'oublier? Ton souvenir ne m'a jamais abandonné, il m'a sauvé des périls du chemin, il a été ma consolation dans la solitude se trouvait mon âme en ces lointains pays; il a rendu impuissant le lotus d'Europe, la fleur d'oubli qui chasse de la mémoire de beaucoup de nos compatriotes les espérances et les malheurs de la Patrie! Dans mes rêves, je te voyais debout, sur la plage de Manille, regardant l'horizon lointain encore enveloppé dans la tiède lumière de l'aurore; j'écoutais un chant langoureux et mélancolique qui réveillait en moi des sentiments endormis et évoquait dans mon coeur l'image des premières années de mon enfance, nos joies, nos jeux, tout l'heureux passé que je vécus par toi lorsque tu étais

Je vécus tranquillement un mois dans cette forêt. Je m'ennuyais bien un peu quelquefois, mais je préférais encore vivre seul que vivre malheureux. J'étais donc

Non-seulement je vécus plusieurs mois en sécurité

«Je vécus dans ces sentiments jusqu'

Et aussi Paul m'y avait autorisé sans doute je posai ma main sur son coeur, et ce coeur battait. Pendant un mois je vécus dans ce monde de rêves, sans essayer même de me soustraire

Jusqu'au jour je devais recevoir les vieux amis que j'avais retrouvés, je vécus de Dora et de café. Mon appétit souffrait de l'ardeur de mon amour et j'en étais bien aise, car il me semblait que j'aurais commis un acte de perfidie envers Dora, si j'avais pu manger mon dîner avec plaisir comme

Personne autour de moi ne s'en souvint, et moi je ne quittai pas la place. J'y vécus, j'y pris racine.

Ils se souvinrent des beaux jours vécus, des grandes randonnées précédentes, des longues parties de jadis: on évoqua la mémoire de Bellone et de Fanfare; on parla de la jambe de Pépé qui allait de mieux en mieux et, sans qu'on en eût soufflé mot,

Revoir l'Italie, connaître ses théâtres autrement que par leurs façades, pénétrer dans leurs coulisses, quel bonheur inespéré! J'en éprouvais un enchantement indicible dans lequel je vécus pendant les premiers mois de 1878. Nous partîmes donc Hartmann et moi pour l'Italie, le 1er février 1878.

Tout s'évoquait, devant la longue chasteté de Pierre. Ces trois jours, ces trois nuits, si âprement désirés, si goulûment vécus, il se les imaginait, au fond de cette chambre d'hôtel, les fenêtres et la porte closes, dans l'ignorance les bonnes elles-mêmes se trouvaient qu'une femme fût enfermée l