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Mis à jour: 27 août 2024


Antonio se mordit les lèvres; puis, après un moment de silence, pendant lequel il sembla que la voix stridente du jeune esclave continuât de vibrer, il reprit: Je pensais donc, et je vous disais que le temps de la berloque était un bon temps; mais, pour que le travail ne soit pas une fatigue pour toi, Castor, et pour toi, Bonhomme; pour que la fumée du tabac te semble meilleure Toukal, pour que tu ne t'endormes pas pendant que ta banane cuit, Cambeba, il faut quelqu'un qui vous raconte des histoires ou qui vous chante des chansons.

Je n'ai pas d'argent pour en acheter, parce que, au lieu de travailler, je vous ai chanté des chansons et vous ai conté des histoires; il est donc juste que Bonhomme me donne une cuiller de bois pour manger ma soupe; n'est-ce pas, Toukal? C'est juste, s'écria Toukal, enchanté de n'être pas le seul imposé par Antonio.

C'est juste, s'écria Cambeba, enchanté de ce que la contribution frappait sur un autre que lui. Et Toukal fut forcé de partager son tabac avec Antonio. Maintenant, continua Antonio, l'autre jour, j'ai perdu ma cuiller de bois.

Il est donc juste que Castor me donne le joli petit tabouret auquel il travaille, afin que j'aille, le vendre au marché et que j'achète un petit morceau de boeuf; n'est-ce pas, Toukal? n'est-ce pas Bonhomme? n'est-ce pas Cambeba? C'est juste! s'écrièrent Toukal, Bonhomme et Cambeba; c'est juste!

Après quelques minutes d'une immobilité sculpturale, Laïza leva lentement la main et l'étendit vers Cambeba qui, pendant tout ce temps, était resté suspendu au bout de sa corde, et planant, muet comme les autres, sur la scène qui venait de se passer. Aussitôt Toukal laissa filer la corde et Cambeba,

Alors, il n'y a plus de berloque: toi, Castor, tu ne fais plus tes chaises de bambou; toi, Bonhomme, tu ne fais plus tes cuillers de bois; toi, Toukal, tu laisses éteindre ta pipe, et toi, Cambeba, tu laisses brûler ta banane; est-ce vrai? C'est vrai, répondirent en choeur non seulement les interpellés, mais la troupe entière, moins Nazim, qui continua de garder un dédaigneux silence.

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ceîlam

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