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Et Tony répondit

A seize ans, on a de bonnes jambes. Tony arriva au Châtelet en même temps que les gens de police qui portaient la civière. Une crainte le tourmentait. Il se disait: Que l'on trouve dans les poches du marquis un papier

Aussi les idées champêtres de Vatinel lui faisaient perdre tout son prestige aux yeux de Clotilde. Elle se sentait plus forte que lui; il lui fallait soutenir et entraîner cet homme fort, sur lequel elle avait cru pouvoir s'appuyer. Ses indécisions cessèrent, et, avant que Tony eût cessé de parler, elle avait résolu d'épouser Arthur et ne songeait plus qu'

C'est juste, dit Tony en souriant; mais enfin, le même moyen ne peut pas toujours être bon. Le lendemain, Tony, suivi de son inséparable mame Toinon, se présentait au camp français, il se faisait reconnaître par le marquis de Langevin d'abord, puis par le maréchal de Saxe.

«Vous êtes fou, Tony, et vous me faites peur. Il y a donc une triste nécessité qui oblige l'homme

Oh! ne vous fâchez pas, mon officier, car je sais que vous êtes officier, maintenant... J'ai appris cela au camp ces jours-ci, en trinquant avec mes camarades La Rose et Normand. Au camp? s'écria Tony... Tes camarades!... Est-ce que, par hasard, tu serais soldat, maintenant? Hélas! non; quoique, si l'on savait m'apprécier... Mais il ne s'agit pas de cela.

Vous me prenez probablement, reprit Tony, pour le complice de l'homme que vous poursuiviez. Ce serait une grave erreur. Je passais, au contraire, me rendant

Cours, c'est le marquis de Vilers, capitaine aux gardes-françaises; il demeure rue Saint-Louis-en-l'Isle. Tony secoua la tête. Il n'a pas voulu que j'avertisse sa femme; il me l'a demandé avant de mourir. Je lui obéirai. Soit; mais... ce coffret... J'exécuterai la volonté du défunt, répondit Tony avec une gravité qui n'était pas de son âge. Mame Toinon secoua la tête.

Et Tony, sur la demande du baron, se mit

Tony n'était qu'un enfant, mais il avait l'oeil étincelant, les lèvres pâles, et il appuya la main sur la garde de l'épée qu'il portait pour la première fois, avec tant de fierté et de résolution que le comte de Lavenay comprit qu'il avait devant lui un adversaire sérieux. Vous êtes un lâche, répéta froidement Tony. La marquise reconnut son vis-