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Mis à jour: 27 juin 2025
Elle serpente entre de hautes montagnes de basalte; ses bords sont escarpés, son lit est encombré d'énormes blocs de rochers qui sont tombés du flanc des montagnes. Il est impossible de côtoyer ses bords. Pour arriver chez les Tinguianès, il faut avoir recours
On ne connaîtra sûrement jamais d'une manière exacte l'origine des Tinguianès et des Igorrotès, pas plus que celle des Guinanès, des Buriks, Busaos, Ibréis, Apayoos, Gadanos, Caluas, Ifugos et Ibilaos. Toutes ces populations, si différentes entre elles, habitent la terre des infidèles. On ne peut que supposer qu'ils descendent des Chinois, des Japonais, des Malais et des naturels de la Polynésie.
Le territoire occupé par les Tinguianès est situé par le 17º de latitude nord, et le 27º de longitude ouest; il est divisé en dix-sept villages. Chaque famille possède deux habitations, une pour le jour, l'autre pour la nuit. L'habitation du jour est une petite case en bambou et en paille, dans le genre de toutes les cases indiennes.
Les Tinguianès, par leur couleur, leurs belles formes, leurs cheveux longs, leurs yeux bridés, le prix qu'ils attachent aux vases en porcelaine, leur musique, par l'ensemble de leurs habitudes enfin, pourraient bien descendre des Japonais. Peut-être,
Cette hauteur m'étonna; mais je compris cette précaution lorsque je sus que, réfugiés dans cette case de nuit, les Tinguianès se préservent ainsi des attaques nocturnes des Guinanès, leurs ennemis mortels, et s'en défendent avec des pierres qu'ils lancent du sommet des arbres . Au milieu de chaque village, il y a un grand hangar qui sert aux réunions, aux fêtes et aux cérémonies publiques.
En 1838, le gouvernement espagnol voulut tenter de les soumettre, et fit pénétrer chez eux une petite armée. Cette expédition fut obligée de se retirer sans avoir rempli le but qu'on s'était proposé . On ne connaîtra leurs moeurs que lorsqu'on aura pu les aller étudier chez eux-mêmes. Les Tinguianès et les Igorrotès sont ceux chez lesquels j'ai le plus voyagé.
J'avais compris que ce puits était une tombe, et que plus bas je verrais encore des Tinguianès conservés. Je respectai l'asile des morts, et je remontai,
Je me proposais d'utiliser mon temps et de faire un voyage au nord, dans la province d'Ilocos et de Pangasinan. J'avais mon projet; je voulais, s'il était possible, faire une excursion chez les Tinguianès et les Igorrotès, populations sauvages desquelles on parlait beaucoup, sans les connaître, et que je désirais étudier par moi-même.
Relativement aux moeurs, voici ce que j'ai appris: Le Tinguianès a ordinairement une femme légitime et plusieurs concubines; mais la femme légitime habite seule la maison conjugale, et les maîtresses ont chacune une case séparée.
De mon côté, j'avais assez vu les Tinguianès; je crus d'ailleurs remarquer que le long séjour que je faisais chez eux semblait leur porter ombrage; je pensai
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