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Mis à jour: 3 mai 2025


Une nuit, dom Sulzer, après avoir veillé fort tard dans son cabinet, venait de mettre en ordre ses cahiers de l'histoire des abbés de Reichenau, et il se disposait

Naturellement le sacristain fut questionné sur dom Sulzer; il en fit un éloge complet. «Dom Sulzer, dit-il, est aussi bon qu'il est savant, et c'est beaucoup dire! Si vous passez ici quelques jours, je vous conseille de l'aller voir. Il demeure l

Christoval, extrêmement ému, éprouva alors comme une soudaine révélation: il toucha la main de dom Sulzer, il la trouva froide et glacée! Il approcha ses lèvres du front du vieillard, et le contact lui parut celui d'une statue de marbre! Dom Sulzer habitait désormais une meilleure vie; il avait reçu le prix de ses souffrances et de ses vertus, il connaissait le jour du Seigneur dont la lumière est perpétuelle et la clarté infinie: il était mort. Don Christoval comprit que ce but dont la veille encore lui parlait le saint vieillard, était d'obtenir une mort pareille

Giraud, son ami, son contemporain, ce sculpteur qui ne craignit pas de proclamer hautement, en 1779, que le Saint Roch était un bel ouvrage, eut une influence très-salutaire sur la marche que David suivit alors dans ses études. Giraud était dans l'opulence, et se lança de très-bonne heure dans la carrière des arts. Ayant préféré la statuaire presque aussitôt qu'il l'eut étudiée, ses yeux furent ouverts sur le mauvais goût de son temps par les articles sur la théorie des beaux-arts que Sulzer avait publiés dans l'Encyclopédie de d'Alembert et de Diderot. Il partit de Paris pour Rome avec la ferme intention d'apprendre l'art, mais surtout de désapprendre (c'était son expression) les routines académiques. À Rome, il s'enferma en quelque sorte dans le musée du Vatican pendant près de trois années pour étudier l'antique, et bannir de ses yeux, effacer de son esprit les traces du goût qui déparait les œuvres d'art de son temps. Après avoir étudié l'anatomie

Dom Sulzer triompha le premier de son émotion et parvint

Léonor et Christoval ayant témoigné un vif désir d'entendre cette histoire, on s'assit au soleil, en face de la vieille tour, ayant sous les yeux l'extrémité verdoyante de l'île qui se perdait dans les eaux étincelantes du lac, et le sacristain reprit la parole en ces termes: AVENTURE DE DOM SULZER.

Dom Sulzer, resté seul, s'agenouilla sur son prie-Dieu et fit une longue et fervente prière. Lorsqu'il se releva, son visage exprimait le contentement intérieur d'un homme plein de confiance dans la bonté du ciel, et certain d'avoir obtenu l'objet de sa demande. Bien qu'il fût une heure du matin, le chanoine, au lieu de se mettre au lit, chercha dans sa bibliothèque un volume de médiocre grosseur: l'ayant trouvé, il se replaça

Il se prosterna près du défunt, et son coeur, dans une effusion de pieuse reconnaissance, prit l'engagement que la bouche du dernier moine de Reichenau, cette bouche désormais muette, semblait lui dicter par l'organe du plus beau livre qui soit sorti de la main des hommes. Dom Sulzer fut inhumé vingt-quatre heures après dans le choeur de l'antique église de l'abbaye.

Il n'en fallut pas davantage pour abattre subitement l'exaltation du pauvre fou. Il prit le vieillard dans ses bras, et d'un ton tout différent: «Dom Sulzer, s'écria-t-il, je vous ai fait mal? Etes-vous blessé?

«C'est moi, votre ami, dom Sulzer. Ah! dom Sulzer vous venez

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