Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 21 juin 2025
Allons encore courir Stamboul, lui dis-je; ce sera comme une promenade posthume, qui aura son charme de tristesse. Mais elle, je ne la reverrai plus!
Au coeur de Stamboul, sous le ciel de novembre. Le dédale des vieilles rues, bien entendu pleines de silence, et aux pavés sertis d’herbe funèbre, sous les nuages bas et obscurs; l’enchevêtrement des maisons en bois, jadis peintes d’ocre sombre, toutes déjetées, toutes de travers, avec toujours leurs fenêtres
Il y avait réception chez Izeddin-Ali-effendi, au fond de Stamboul: la fumée des parfums, la fumée du tembaki, le tambour de basque aux paillettes de cuivre, et des voix d'hommes chantant comme en rêve les bizarres mélodies de l'Orient.
Depuis cinq ans que nous n'étions pas venues, nous l'avions oubliée, cette vie d'ici, auprès de laquelle notre vie de Stamboul paraîtrait presque facile et libre. Rejetées brusquement dans ce milieu, dont toute une génération nous sépare, nous nous y sentons comme des étrangères. On nous aime, et en même temps on hait en nous notre âme nouvelle. Par déférence, par désir de paix, nous cherchons bien
Puis, brusquement, tout change, dès que je suis rentré dans le logis turc rouge sombre où luisent les armes; tout s'oublie, dans l'impatience inquiète de Stamboul,
«Gulnare! si pour chaque goutte de son sang on m'offrait un diamant aussi riche que le diadême de Stamboul; si pour chacun de ses cheveux on faisait briller
Un joyau aussi précieux que le plus précieux diamant du sultan de Stamboul; une perle comme le chef des croyants n'en a pas et n'en a jamais eu dans son gynécée.
Les côtes, tristes et nues, s'éloignent dans la brume du soir. Est-ce fini, mon Dieu, et ne la verrai-je plus? Stamboul a disparu; les plus hauts dômes des plus hautes mosquées, tout s'est perdu dans l'éloignement, tout s'est effacé. Je voudrais seulement une minute la voir, je donnerais ma vie pour seulement toucher sa main; j'ai une envie folle de sa présence.
Samuel est enveloppé comme un pacha dans mon manteau de fourrure, que je lui abandonne; sa belle tête est pâle et triste; il regarde en silence défiler les quartiers de Stamboul, les places immenses et désertes où poussent l'herbe et la mousse, les minarets gigantesques, les vieilles mosquées décrépites, blanches sur le ciel gris, les vieux monuments avec leur cachet d'antiquité et de délabrement, qui s'en vont en ruine comme l'islamisme.
Autour de ma maison s'étendaient de vastes terrains dominant Stamboul, plantés de cyprès et de tombes, terrains vagues où j'ai passé plus d'une nuit
Mot du Jour
D'autres à la Recherche