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Mis à jour: 4 juin 2025


La tranquillité règne dans le Tyrol. Coupés par les mouvemens du duc de Dantzick et de l'armée d'Italie, tous les Autrichiens qui s'étaient imprudemment engagés dans cette pointe, ont été détruits, les uns par le duc de Dantzick, les autres, tels que le corps de Jellachich, par l'armée d'Italie. Ceux qui étaient en Souabe n'ont eu d'autre ressource que de tâcher de traverser en partisans l'Allemagne, en se portant sur le Haut-Palatinat. Ils formaient une petite colonne d'infanterie et de cavalerie qui s'était échappée de Lindau et qui avait été rencontrée par le colonel Reiset du corps d'observation du général Beaumont; elle a été coupée

Un grand événement venait de réveiller les factions italiennes, en donnant au parti guelfe un nouveau but. Le pape Urbain avait appelé Charles d'Anjou, frère de saint Louis et mari de l'héritière du comte de Provence; il avait entrepris de la faire régner sur Naples et sur la Sicile, au détriment des restes de la maison de Souabe. Les nouveaux guelfes étaient, non plus ceux qui défendaient la liberté contre le despotisme des empereurs germaniques, mais les partisans de la maison d'Anjou, soulevés contre des princes nés italiens et devenus étrangers

L'acquisition du royaume de Naples qui, en apparence, élevait si haut la maison de Souabe, fut justement ce qui la perdit. Elle entreprit de former le plus bizarre mélange d'éléments ennemis, d'unir et de mêler les Allemands, les Italiens et les Sarrasins. Elle amena ceux-ci

Partout ce poëte a heurté les préjugés de son temps; et ce temps est un des plus malheureux que l'histoire nous présente. Les violences scandaleuses des papes, les disgrâces et la fin de la maison de Souabe, les crimes de Mainfroi, les cruautés de Charles d'Anjou, les funestes croisades de saint Louis et sa fin déplorable; la terreur des armes musulmanes; plus encore les calamités de l'Italie désolée par les guerres civiles et les barbaries des tyrans; enfin les alarmes religieuses, l'ignorance et le faible de tous les esprits qui aimaient

La maison de Franconie et de Souabe, d'Henri IV

Un mot encore, un dernier mot sur la maison de Souabe. Une fille en restait, qui avait été mariée au duc de Saxe, quand toute l'Europe était aux pieds de Frédéric II. Lorsque cette famille tomba, lorsque les papes poursuivirent par tout le monde ce qui restait de cette race de vipères , le Saxon se repentit d'avoir pris pour femme la fille de l'Empereur. Il la frappa brutalement; il fit plus, il la blessa au coeur en plaçant

Maintenant, en a-t-il le droit, de faire cette grande chose? En est-il digne, ce prince féodal, ce barbare de Franconie ou de Souabe? Lui appartient-il d'être, sur la terre, l'instrument d'une si grande révolution? Cet idéal de calme et d'ordre, que le genre humain poursuit depuis si longtemps, est-ce bien l'empereur d'Allemagne qui va le donner, ou bien serait-il ajourné

A la mort de Louis XIII, il fut nommé maréchal de France par la régente Anne d'Autriche; en 1643, il gagna la bataille de Fribourg, de concert avec le duc d'Enghien, qui fut depuis le grand Condé, et celle de Nordlinghen. Il fit une savante campagne en 1682 en Souabe, en Franconie et en Bavière, et fut la cause du traité de Westphalie, si avantageux pour la France. Turenne prit part d'abord aux troubles de la Fronde contre la cour; mais il finit par combattre la rébellion, défendit le jeune roi (Louis XIV), et fut vainqueur du grand Condé, qui commandait les révoltés. Il le contraignit

Mais la Prusse et l'Autriche étaient fort exigeantes pour ce qui les concernait. Bien que l'Autriche trouvât la frontière de l'Inn infiniment séduisante, elle ne voulait rien céder en Souabe; elle prétendait toujours y avoir des possessions, même après l'acquisition de l'Inn. Elle demandait, outre Salzbourg et Berchtolsgaden, outre le pays entre la Salza et l'Inn, l'évêché de Passau. Les évêchés de Brixen et de Trente, qu'on lui abandonnait, ne lui semblaient pas un don, car ils étaient en Tyrol, et tout ce qui était en Tyrol paraissait tellement lui appartenir, qu'elle croyait en le recevant ne rien recevoir de nouveau. La Prusse, de son côté, ne voulait se départir d'aucune de ses prétentions en Franconie. Dans cette situation le Premier Consul prit le parti d'abandonner le bien pour le possible, nécessité pénible mais fréquente dans les grandes affaires. Il tâcha de s'entendre définitivement avec la Prusse, pour se concerter ensuite avec la Russie, réservant pour la fin de la négociation, l'accord avec l'Autriche, qui montrait un entêtement désespérant, et qu'on ne pouvait réussir

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