Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 25 juin 2025
Trois jours se passèrent encore et l'on ne recevait aucune réponse ni de M. ni de Mme Gargilier. Prudence s'inquiétait de ce silence; Innocent et Simplicie s'ennuyaient; Coz était triste: il craignait qu'on ne le laissât
Et Mme Bonbeck, au plus fort de sa colère, saisit les cheveux frisés de Simplicie, lui donna une nouvelle paire de soufflets s'lança hors de la chambre, revint sur Prudence, tremblante et immobile, lui secoua le bras, lui arracha son bonnet, et, d'un coup de pied, l'envoya rejoindre Simplicie. Toutes deux criaient
Bonjour, Monsieur Coz. Comment allez-vous vous? Comment va ma tante? SIMPLICIE, Nous allons bien et ma tante va bien. Qu'est-ce qui te prend? Pourquoi es-tu si content de nous voir? INNOCENT. Oh oui! je suis content! Si tu savais comme c'est triste d'être seul, sans amis, sans personne qui vous aime, qui s'intéresse
Boginski entra, bien peigné, bien cravaté, bien habillé. C'est bien, mon ami, lui dit-elle après l'avoir inspecté, vous êtes très bien comme cela. Allez voir si Simplicie est prêtes et envoyez chercher un fiacre. Boginski revint la mine effarée. Mâme Bonbeck, Mam'selle partie. Coz parti; personne chez eux. MADAME BONBECK. Partis! Comment, partis! Où partis? BOGINSKI. Moi pas savoir, Mâme Bonbeck.
Les enfants, se couchèrent; Prudence se coucha aussi après avoir rangé sa malle, mais ce ne fut pas pour dormir. A peine la chandelle fut-elle; éteinte, que des centaines, des milliers de punaises commencèrent leur repas sur le corps des trois dormeurs. Ils se tournaient, s'agitaient dans leurs lits; ils écrasaient les punaises par centaines; d'autres revenaient, et toujours et toujours. Simplicie se grattait, se relevait, se recouchait, gémissait, pleurait. Innocent grognait, se fâchait, tapait son lit
Vous ne me ferez pas croire cela, quand vous m'écorcheriez vive...; Tout de même, Mam'selle Simplicie a meilleur coeur que vous. Monsieur Innocent; elle pleure tout au moins. INNOCENT. C'est parce qu'elle est fille et que les filles sont plus pleurnicheuses que les garçons. PRUDENCE. Ma foi.
Tout en parlant, Prudence défaisait les nattes de sa jeune maîtresse; on lui avait apporté un peigne et une brosse. Quand tout fut défait, il n'en resta pas le quart sur la tête de Simplicie; presque tout était coupé. Simplicie pleurait, Prudence se désolait, les enfants étaient consternés, quoique Simplicie n'inspirât pas beaucoup de compassion.
INNOCENT. Tu as ma tante, toi. SIMPLICIE. Oui, c'est agréable, ma tante! Elle me donne des soufflets, elle me gronde. Je la déteste. INNOCENT. Tu as Prudence. SIMPLICIE. Prudence est ma bonne; je ne peux pas faire d'elle ma société. INNOCENT. Elle t'aime. Ici personne ne m'aime, SIMPLICIE. Pourquoi as-tu voulu venir? C'est ta faute. INNOCENT. Oui, c'est ma faute; je m'en repens bien, Je t'assure.
SOPHIE. Et pourquoi venez-vous alors? Croyez-vous que nous ayons besoin de vous pour nous amuser? Est-ce nous qui avons été vous chercher? SIMPLICIE. Pourquoi m'avez vous invitée? MARGUERITE. C'est Claire, toujours bonne, qui la fait pour vous consoler de votre aventure de l'autre jour.
Et les enfants allèrent dans leur chambre pour commencer leurs préparatifs de départ. Simplicie n'était pas aussi heureuse qu'elle lavait espéré; sa conscience lui reprochait d'abandonner son père et sa mère. Innocent, de son côté, n'était plus aussi enchanté qu'il en avait l'air; ce que sa mère avait dit de la vie de pension lui revenait
Mot du Jour
D'autres à la Recherche