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Madame de la Roche-Jugan déplorait confidentiellement avec le général la mauvaise éducation de ses nièces, et la baronne Tonnelier, de son côté, ne négligeait aucune occasion de mettre en plein relief la nullité impertinente et sournoise du jeune comte Sigismond.

Sigismond, de son côté, ne savait même pas ce que son frère faisait dans la pièce voisine. Il ignorait tout de cet effroyable négoce sur les valeurs déclassées et sur l'achat des créances, il vivait plus haut, dans un songe souverain de justice. L'idée de charité le blessait, le jetait hors de lui: la charité, c'était l'aumône, l'inégalité consacrée par la bonté; et il n'admettait que la justice; les droits de chacun reconquis, posés en immuables principes de la nouvelle organisation sociale. Aussi,

Elle était riche, bien apparentée, et, malgré les légèretés considérables de sa jeunesse, le meilleur monde allait chez elle. Madame de Campvallon s'y était laissé introduire par Camors, et madame de la Roche-Jugan l'y avait suivie, parce qu'elle la suivait partout avec son fils Sigismond.

Entre les longues boucles de ses cheveux, son visage s'était extraordinairement creusé, comme allongé et tiré vers la tombe. «Vous avez été souffrantdemanda-t-il, ne sachant que dire. Sigismond eut un geste de complète indifférence.

Le dernier des Jagellons, Sigismond Auguste II, étant mort sans héritier mâle, une Diète s'était réunie le 7 juillet 1572 pour lui élire un successeur. Le tzar, Ivan le Terrible, avait posé sa candidature pour absorber pacifiquement la Pologne; l'envahissante Maison d'Autriche, déj

La lettre du banquier russe de Constantinople, que Sigismond avait traduite, était une réponse favorable, attendue pour mettre

Il est temps de faire entrer en scène un nouveau personnage, un des hommes les plus fortement trempés de cette époque, et le seul adversaire solide que Sigismond pût opposer

Dans la seconde moitié des années quatre-vingts, le cercle de Belaïev était composé: en plus de ma personne, de Glazounov, Liadov, Dutch, Félix Blumenfeld et son frère Sigismond (chanteur de talent et compositeur de romances); puis,

« Tes fils et toi!... dit ma tante désespérée, voyant qu'il battait la campagne. « Oui, mes fils Sigismond et Rodolphe, répondit très-sérieusement Albert. « C'est le nom de mon père et de mon oncle, dit le comte Christian. Albert, est ton esprit? Reviens

M. de Camors, moins naïf, se demandait avec intérêt quel pouvait être le secret de la politique nouvelle de sa tante. Il n'eut pas besoin de beaucoup d'efforts pour le pressentir. Madame de la Roche-Jugan, qui avait fini par se convaincre elle-même de l'anévrisme du général, se flattait que les soucis du mariage pourraient accélérer les destins de son vieil ami. En tout cas, M. de Campvallon avait plus de soixante ans; Charlotte était jeune, et Sigismond aussi, Sigismond attendrait donc quelques années, s'il le fallait, et il ferait tout doucement sa cour