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Mis à jour: 7 juin 2025
Il y retrouva Sefietje avec sa bouteille et son verre, entourée cette fois par les ouvrières qui buvaient ses paroles. Leurs yeux brillaient, les bouches étaient ouvertes d'étonnement, tout travail semblait arrêté. Mais dès qu'on l'aperçut, fini! toutes s'occupaient exclusivement de leur ouvrage, tandis que Sefietje, les joues en feu, se hâtait de remplir le verre pour quitter l'atelier, sitôt servie la dernière ouvrière. M. Triphon bourra sa pipe et les regarda toutes d'un coup d'oeil circulaire plein de méfiance. Mais rien ne trahissait leurs pensées; elles parlèrent un moment du temps, qui était vraiment extraordinaire pour la saison; et, comme M. Triphon ne répondait rien, toutes gardèrent pareillement le silence: un silence gênant, qui dura deux ou trois minutes, jusqu'
Mais, mais, mais! s'exclama Mme de Beule en joignant les mains de stupéfaction. M. de Beule eut un petit rire haineux et bref. Le monde renversé, quoi! ricana-t-il. M. Triphon, l'air satisfait de lui-même, se dirigea vers la cuisine. Il y trouva Sefietje inquiète, rouge, et Eleken qui allait et venait, les jupes battantes. Bruun, le chauffeur, est venu ici, murmura Sefietje. Bruun, le chauffeur!
A dix heures, le moment venu de faire sa tournée avec la bouteille de genièvre, une agitation violente s'empara de Sefietje. Que faire? Verser deux gouttes ou seulement une? Le rouge aux pommettes, elle vint demander
A six heures vint Sefietje avec sa bouteille. Tous burent leurs deux gouttes qui parurent les ranimer un peu. Mais il n'y eut ni chant, ni rire, ni aucune parole superflue. Ils demeuraient pensifs et graves. Ils songeaient
Mais que se passe-t-il aujourd'hui? Qu'est-ce qui leur prend, aux ouvriers de la fabrique! s'exclama Sefietje dans les transes.
Pardon, monsieur, moi je leur ai donné hier soir du foin et de l'avoine, dit Sefietje d'une voix qu'on entendait
Que va-t-il se passer? gémit Mme de Beule en joignant les mains. Accablée, comme si elle eût reçu le coup de grâce, Sefietje rentra en larmoyant dans sa cuisine.
A six heures très exactement, Sefietje, qui attendait depuis trois quarts d'heure, en une agitation croissante, dans sa cuisine déserte, entendit un bourdonnement bien connu sortir de la fabrique. Quelques instants après, les pilons se mirent
Sefietje et sa bouteille étaient pourtant le seul événement qui parvînt encore
Ce calme absolu donnait au village un air morne; on l'eût dit abandonné. M. Triphon, en rentrant vers cinq heures, apporta cette étrange nouvelle: il avait rencontré Berzeel dans la rue, et il n'était pas ivre. Il n'était pas ivre! s'écria Sefietje, stupéfaite et presque alarmée. Non; absolument pas! Aussi frais que je suis! affirma M. Triphon. Sefietje n'en revenait pas.
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