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Aussi, ajouta Pierre, je les ai joliment menés dans la calèche, tout le long de la route. Je suis parti au galop, j'ai passé dans toutes les ornières, j'ai traversé tous les tas de pierres, je les faisais rouler l'un sur l'autre et je les secouais comme la salade dans le panier. M. Forestier a voulu descendre un instant; j'ai fait semblant d'arrêter; il a mis un pied par terre, j'ai lancé mon cheval, sans en avoir l'air, il est tombé les quatre fers en l'air. Ça lui apprendra

Les vers suivants, d'un caractère différent, n'étaient pas moins nouveaux dans leur genre ni moins ravissants: Ah! si jamais ton luth, amolli par tes pleurs, Soupirait sous tes doigts l'hymne de tes douleurs, Ou si, du sein profond des ombres éternelles, Comme un ange tombé tu secouais tes ailes, Et prenant vers le jour un lumineux essor, Parmi les chœurs sacrés tu t'asseyais encor, Jamais, jamais l'écho de la céleste voûte, Jamais ces harpes d'or que Dieu lui-même écoute, Jamais des séraphins les chœurs mélodieux De plus divins accords n'auraient ravi les cieux!... Roi des chants immortels reconnais-toi toi-même!

Et, dans un appel de triomphe, elle cria: «MorenitoMes deux bras tremblaient si fort que je secouais les barres de la grille s’étaient crispés mes poings. Il était l

J'étais heureux d'avoir retrouvé ce vieillard, comme un homme se réjouit, après un demi-siècle, de retrouver dans une bruyère les traces d'un sentier il a passé dans ses beaux jours, et qu'il croyait effacées pour jamais. Chaque pas de mon cheval, en descendant des montagnes, me découvrait un pan de plus de la vallée, du village, des hameaux enfouis sous les noyers, de mes jardins, de mes vergers, de ma maison; mon oeil s'éblouissait et s'humectait de reconnaissance en reconnaissance. De chaque site, de chaque toit, de chaque arbre, de chaque repli du sol, de chaque golfe de verdure, de chaque clairière illuminée par les rayons rasants du soleil couchant, un éclair, une mémoire, un bonheur, un regret, une figure, jaillissaient de mes yeux et de mon coeur, comme s'ils eussent jailli du pays lui-même. Je me rappelais père, mère, soeurs, enfance, jeunesse, amis de la maison, contemporains de mes jours de joie et de fête, arbres d'affection, sources abritées, animaux chéris, tout ce qui avait jadis peuplé, animé, vivifié, enchanté pour moi ce vallon, ces prairies, ces bois, ces demeures. Je secouais comme un fardeau importun, derrière moi, les années intermédiaires entre le départ et le retour; je rejetais plus loin encore l'idée de m'en séparer pour jamais. J'avais douze ans, j'en avais vingt, j'en avais trente; regards de ma mère, voix de mon père, jeux de mes soeurs, entretiens de mes amis, premières ivresses de ma vie, aboiements de mes chiens, hennissements de mes chevaux, expansions ou recueillements de mon âme tour

Cependant je secouais mes chagrins, et je me donnais du courage, malgré tous mes regrets, qui me reportaient vers la France, je trouvais plus de secours que dans Florence, ma patrie, et que je n'avais quittée, dans le fond, que pour faire du bien

Je m'étais précipité sur lui et le secouais par les épaules en hurlant: Ils vous l'ont pris, n'est-ce pas?... Nous sommes refaits!... vous vous êtes peut-être entendu avec eux, misérable!... Vite! vite! lançons-nous

Le paysage, toujours le même, était d'une monotonie désespérante; la solitude n'était troublée que par la rencontre de rares canots descendant le fleuve, et la chaleur suffocante me jetait l'âme dans une somnolence triste que je ne secouais qu'avec peine. Dans le haut du fleuve cependant,

«Je secouais trop tôt le prunier; la prune ne tomba pas. Ma pensionnaire fronça légèrement ses blonds sourcils; jamais pouliche ne fut si ombrageuse. Cependant, tout

Quelques espèces de coquillages d'eau douce ont une très vaste distribution, et certaines espèces alliées, qui, d'après ma théorie, descendent d'un ancêtre commun, et doivent provenir d'une source unique, prévalent dans le monde entier. Leur distribution m'a d'abord très embarrassé, car leurs oeufs ne sont point susceptibles d'être transportés par les oiseaux, et sont, comme les adultes, tués immédiatement par l'eau de mer. Je ne pouvais pas même comprendre comment quelques espèces acclimatées avaient pu se répandre aussi promptement dans une même localité, lorsque j'observai deux faits qui, entre autres, jettent quelque lumière sur le sujet. Lorsqu'un canard, après avoir plongé, émerge brusquement d'un étang couvert de lentilles aquatiques, j'ai vu deux fois ces plantes adhérer sur le dos de l'oiseau, et il m'est souvent arrivé, en transportant quelques lentilles d'un aquarium dans un autre, d'introduire, sans le vouloir, dans ce dernier des coquillages provenant du premier. Il est encore une autre intervention qui est peut-être plus efficace; ayant suspendu une patte de canard dans un aquarium un grand nombre d'oeufs de coquillages d'eau douce étaient en train d'éclore, je la trouvai couverte d'une multitude de petits coquillages tout fraîchement éclos, et qui y étaient cramponnés avec assez de force pour ne pas se détacher lorsque je secouais la patte sortie de l'eau; toutefois,

Et, tournant tout autour de moi, elle me regarda longtemps. J'étais fier de voir ma réputation si bien établie; je me rengorgeais, j'ouvrais les narines, je secouais ma crinière.