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Mis à jour: 24 mai 2025


Au-dessus d'El-Duem, le Nil est rempli d'hippopotames et les berges sont couvertes d'énormes crocodiles; il y en a des centaines et des milliers: les premiers, seuls ou par groupe, s'ébattant dans l'eau, les autres se chauffant paresseusement au soleil. C'est un spectacle inoubliable.

Mais que devinrent les éclaireurs avancés, les enfants perdus de nos générations encore lointaines, lorsque, s'ébattant aux dernières soirées du Directoire, essayant leur premier essor aux jeunes soleils du Consulat, et croyant déj

Je vis, je pense, et l'ombre insensible et divine Dans le vallon obscur m'entoure de splendeur; Le romanesque vent, en s'ébattant, incline Sur le noir oranger le sureau lourd d'odeur. Et je suis le témoin vigilant, perspicace, De cette heure fougueuse tout tressaille et boit; Et rien qu'en respirant, je retrouve la trace Des passants glorieux engloutis avant moi. Et pourtant quel silence!

Voici Paris qui se répand de tous côtés, d'un air de fête, s'ébattant dans ses rues et dans ses promenades pareilles

Ainsi venait l'automne et les froids avec elle. Mais ce temps enchanteur, cette époque si belle Qu'on appelle au hameau l'été de la Toussaint Ranima le coeur triste et le soleil éteint: L'univers rayonnant et brillant de fraîcheur, Semblait sortir des mains du sage Créateur. On eût dit que l'amour régnait dans tout le monde; Que l'océan chantait pour endormir son onde! Et des accents nouveaux, de magiques concerts Paraissaient s'élever des bourgs et des déserts! Des enfants qui jouaient les voix vives et nettes, Les refrains sémillants des luisantes girouettes Qui criaient dans les airs, sur les toits des donjons, Les doux roucoulements des amoureux pigeons, Les plaintes de la brise et les battements d'ailes Des oiseaux qui volaient au-dessus des tourelles Tout n'était qu'harmonie, ivresse et pur amour! Tout semblait du printemps annoncer le retour! Sur le bord de la mer et des hautes collines Le soleil argentait les limpides bruines; L'océan était d'or: les arbres des forêts Berçant, avec orgueil, les chatoyants reflets De leur manteau safran, ou pourpre ou diaphane, Etincelait de loin comme le fier platane, Quant le Perse idolâtre orne ses verts rameaux De voiles éclatants et de brillants joyaux. Tout respirait la paix, le calme et l'innocence: La nuit dans les vallons descendait en silence, Et l'étoile du soir étincelait encor. Irisant le ciel bleu de ses filandres d'or. Les troupeaux bondissants regagnèrent l'étable En flairant du gazon le parfum délectable. En respirant du soir l'agréable fraîcheur. Devançant les troupeaux, brillante de blancheur, Venait en s'ébattant une grasse génisse, Celle d'Evangéline, avec son beau poil lisse. Sa clochette joyeuse et son joli collier. On vit le jeune pâtre

Elle finit, et Radha, avec une joie timide, dardant ses yeux sur Govinda, pendant qu'harmonieusement retentissaient les anneaux de ses chevilles et les clochettes de sa ceinture, entra sous le berceau mystique du bien-aimé qui pour elle était l'univers. Alors elle contempla Madhava qui mettait en elle seule tout son bonheur, qui avait si longtemps soupiré pour son étreinte et dont la figure rayonnait alors d'un ravissement infini. Le coeur du dieu était enlevé par sa vue, comme les flots de la mer le sont par le disque lunaire. Sa poitrine azurée étincelait de l'éclat de perles sans taches, comme la surface de la Yamuna gonflée étincelle des traînées de blanche écume qui couronnent ses ondes bleues. De sa taille svelte tombaient les plis de sa robe d'un jaune pâle qui semblait la poussière dorée parsemant les pétales bleues du lys d'eau. Sa passion était allumée par l'éclair des prunelles de Radha qui jouaient comme un couple de cygnes au plumage azuré, s'ébattant près d'un lotus en fleur sur un étang dans la saison des pluies. Des pendants d'oreille étincelants comme deux soleils faisaient éclater le plein épanouissement de ses joues et de ses lèvres qui brillaient de l'humide rayonnement de ses sourires. Les tresses de sa chevelure entremêlées de fleurs étaient comme un nuage resplendissant la nuit des couleurs de l'arc-en-ciel lunaire. A son front, un cercle d'huile odorante extraite du sandal de l'Himalaya brillait comme la lune qui vient de se lever sur l'horizon. Tout son corps, illuminé par l'éclat d'innombrables pierres précieuses, resplendissait comme une flamme. La honte qui, naguère, avait pris pour demeure les larges pupilles de Radha avait eu honte elle-même et avait fui. Cette beauté

Et c'est l'image persistante, définitive, qui devait me rester d'elle, même après sa mort: une folle petite bête blanche, inattendue, s'ébattant sur fond rouge, entre les robes de deuil de maman et de tante Claire, le soir d'un de mes grands retours...

Il a dessiné quatre petits bois pour l'illustration d'un tirage spécial de l'Après-midi d'un Faune, de Stéphane Mallarmé, en 1876. Ces nymphes je les veux perpétuer. Il les a perpétuées, s'ébattant légères au milieu des roseaux, et le Faune les guette de loin.

Mot du Jour

cuthbert

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