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Le fils du magnanime Nestôr parla ainsi et remit la jument entre les mains de Ménélaos; et le coeur de celui-ci se remplit de joie, comme les épis sous la rosée, quand les campagnes s'emplissent de la moisson croissante. Ainsi, ton coeur fut joyeux, ô Ménélaos! Et il répondit en paroles ailées: Antilokhos, ma colère ne te résiste pas, car tu n'as jamais été ni léger, ni injurieux. La jeunesse seule a égaré ta prudence; mais prends garde désormais de tromper tes supérieurs par des ruses. Un autre d'entre les Akhaiens ne m'eût point apaisé aussi vite; mais toi, ton père excellent et ton frère, vous avez subi beaucoup de maux pour ma cause. Donc, je me rends

Ces défauts de la grève forment quand la mer monte, des espèces de rivières sinueuses qui s'emplissent tout d'abord et qu'il est très difficile d'apercevoir dès la tombée de la brune, parce que ces rivières n'ont point de bords. L'eau qui se trouve l

Ce devoir, la France l'accomplira. Que toutes les communes se lèvent! que toutes les campagnes prennent feu! que toutes les forêts s'emplissent de voix tonnantes! Tocsin! tocsin! Que de chaque maison il sorte un soldat; que le faubourg devienne régiment; que la ville se fasse armée. Les prussiens sont huit cent mille, vous êtes quarante millions d'hommes. Dressez-vous, et soufflez sur eux! Lille, Nantes, Tours, Bourges, Orléans, Dijon, Toulouse, Bayonne, ceignez vos reins. En marche! Lyon, prends ton fusil, Bordeaux, prends ta carabine, Rouen, tire ton épée, et toi Marseille, chante ta chanson et viens terrible. Cités, cités, cités, faites des forêts de piques, épaississez vos bayonnettes, attelez vos canons, et toi village, prends ta fourche. On n'a pas de poudre, on n'a pas de munitions, on n'a pas d'artillerie? Erreur! on en a. D'ailleurs les paysans suisses n'avaient que des cognées, les paysans polonais n'avaient que des faulx, les paysans bretons n'avaient que des bâtons. Et tout s'évanouissait devant eux! Tout est secourable

Les yawls s'emplissent aussi de chairs grenat que les hommes découpent, déchirent et piétinent. Tandis qu'un nuage de corbeaux et d'oiseaux de mer tourbillonne, s'abaisse de plus en plus vers la terre, chacun guignant, en piaillant, sa part de la curée. Les yawls, bientôt, se dispersent vers leurs fjords respectifs. Ce n'est plus la course folle des chasseurs poursuivant leur proie: les barques s'éloignent lentement, tout appesanties par le butin. Et puis, c'est la réaction de tant d'heures d'ivresse: les hommes nagent avec indolence, s'apercevant enfin de la fatigue. Pour s'entraîner, ils entonnent de nouveau des chants liturgiques, dont le rythme monotone ne suffit pas

Dieu! si on le perdait!... Quelles frayeurs dans ses maladies! Les églises s'emplissent de femmes en pleurs, brûlant de petits cierges. Les plus pauvres font dire des messes. Dans ce froid et terne intérieur (de rentiers ruinés?) que Chardin peint souvent, chez la femme si sobre qui nourrit l'enfant de ses jeûnes, c'est l'espoir, le rayon... Pas un de ces enfants

Mais, ce que j'observe en premier lieu, c'est que ma respiration est plus facile. Mes poumons s'emplissent d'un air qui n'est plus empoisonné d'acide carbonique. Est-ce que cet air a été renouvelé tandis que je dormais?... Le compartiment a-t-il été ouvert?... Quelqu'un est-il entré dans cet étroit réduit?... Oui... et j'en ai la preuve.

Tentation dans les vitres fallacieuses Qui propagent, en l'ombre intime des maisons, La vagabonde humeur des changeants horizons Et leurs roses et leurs flammes silencieuses. Et tu souffres, pauvre âme enclose, qui songeais Dans le sage insouci des âmes qui renoncent, Car les vitres qui s'éclaircissent ou se foncent S'emplissent de l'ardeur fiévreuse des projets.