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Mis à jour: 23 juin 2025
Un peu plus tard, s'éclairant encore mieux, Caulaincourt reconnut que les motifs dont s'inspiraient les résistances et les demandes d'Alexandre n'étaient pas exclusivement d'ordre sentimental. Si le Tsar nous refusait obstinément la Silésie, c'était moins par compassion ou sympathie envers la maison de Prusse que par une sollicitude inquiète pour les intérêts de son empire. Alexandre et Roumiantsof avaient immédiatement compris que Napoléon destinait la Silésie
Réponse du comte Roumiantsof par ordre de l'Empereur, 15 juin 1809.
[Note 72: Rapport de Roumiantsof
Le premier mouvement d'Alexandre avait été l'enthousiasme; le second fut la réflexion, et celle-ci réveilla la défiance. Le soupçon qui nous saisit aujourd'hui, quand nous lisons la lettre du 2 février et que nous songeons aux circonstances dans lesquelles elle fut écrite, au besoin qu'avait Napoléon de s'épargner une réponse positive au sujet de la Prusse, de suspendre et de déplacer le débat, Alexandre et Roumiantsof l'éprouvèrent fortement; ils craignirent (c'est Caulaincourt qui parle) que «le partage proposé ne fût un moyen de changer la question et de rester en Silésie, sans que la Russie fût en position de demander pourquoi ». Cette pensée, faisant suite
[Note 108: Lettre du comte Roumiantsof rappelant les paroles de Napoléon
En quittant l'Empereur, Alexandre lui avait laissé son ministre des affaires étrangères, le comte Roumiantsof, l'homme d'
Au milieu de ces cris de haine et de colère, Alexandre restait en apparence impassible et doux; il tâchait d'apaiser plutôt que d'irriter les esprits, et, pour rassurer ses sujets, affectait de ne point partager toutes leurs inquiétudes. Cependant, dès qu'il se retrouvait avec l'ambassadeur de France, son visage, son attitude, ses paroles dénotaient une obsédante préoccupation, la crainte que Napoléon ne méditât et ne préparât une restauration. Si son langage demeurait douloureux plutôt qu'acerbe, celui de Roumiantsof devenait tragique.
Cette chicane provoqua chez Napoléon un nouvel afflux de colère. C'était lui manquer, s'écria-t-il, c'était méconnaître son caractère et sa puissance que de lui prêter de petits moyens et de mesquins procédés: sa manière n'était pas de retirer subrepticement d'une main ce qu'il dispensait de l'autre. Roumiantsof eût dû le savoir, lui qui avait vécu
Le chancelier Roumiantsof s'était donné spécialement pour tâche d'exprimer les doléances de son gouvernement; il appuyait où son maître avait glissé. Revenant
[Note 608: Roumiantsof
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