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Pastourelle de Giraut Riquier; Millot, tom. III, p. 333. Il y en a, dans les manuscrits, quatre du même auteur. Voyez l'article de Jean Estève; Millot, tom. III, p. 379.

Riquier se tourna vers un protecteur plus bienveillant, le roi de Castille, Alphonse X le Savant (1252-1284). La libéralité d'Alphonse X était devenue proverbiale et les troubadours accoururent en foule auprès de lui. Il était poète lui-même et Guiraut Riquier se trouva en relations, non seulement avec de nombreux troubadours, mais aussi avec les principaux représentants de l'école galicienne dont Alphonse X était un des chefs. Dans ce milieu un peu cosmopolite la lutte pour la vie et pour la gloire dut être rude; certaines allusions obscures de notre poète permettent de le deviner; cependant Guiraut Riquier paraît être resté, de 1270

Ces causes réunies hâtèrent la décadence; elle se prolongea assez longtemps. La poésie provençale disparut lentement, avec grâce et langueur; et elle était encore d'assez belle allure lorsque, vers la fin du XIIIe siècle s'éteignit la voix de celui qu'on a appelé le «dernier troubadour», Guiraut Riquier. Par sa naissance il est contemporain d'Uc de Saint-Cyr, d'Aimeric de Péguillan, des troubadours italiens Lanfranc Cigala et Sordel, chez qui se reflète encore l'éclat de la poésie classique; ses contemporains sont Bertran Carbonel de Marseille, Folquet de Lunel, Serveri de Girone; mais aucun de ceux-l

Un jour le talent de Riquier fut mis

Guiraut Riquier, de Narbonne. Narbonne au XIIIe siècle. Riquier et le roi de France. Riquier

Ce n'est pas que la conception de l'amour chez Riquier soit bien différente de celle des troubadours qui l'ont précédé. Comme eux il demande une seule faveur

Riquier quitta vers 1279 la cour de celui qu'il appelle le «bon roi de Castille». Les dernières années de la vie d'Alphonse X ne furent qu'une série de déboires; il eut

[Note 339: Une abbaye, dit fort bien M. de Chateaubriand, n'était autre chose que la demeure d'un riche patricien romain, avec les diverses classes d'esclaves et d'ouvriers attachés au service de la propriété et du propriétaire, avec les villes et les villages de leur dépendance. Le Père abbé était le maître; les moines, comme les affranchis de ce maître, cultivaient les sciences, les lettres et les arts. L'abbaye de Saint-Riquier possédait la ville de ce nom, treize autres villes, trente villages, un nombre infini de métairies. Les offrandes en argent faites au tombeau de saint Riquier s'élevaient seules par an

J'en trouve une de Giraut Riquier, dont les strophes sont de douze vers, sur trois seules rimes féminines entremêlées. Deux de ces rimes sont conservées dans la seconde strophe; la troisième rime disparaît et fait place

Elle prouve que la Croisade contre les Albigeois, malgré ses atrocités, avait laissé peu de rancunes dans les coeurs. Sans doute Guiraut Riquier, semblable en cela