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M. de Rheinfeld répondit

Madame de Condorcet craignant quelque imprudence de la part de M. de Rheinfeld, répondit avec hésitation: D'une personne qui m'intéresse. Puis elle ajouta vivement: Nous vous attendions avec impatience pour savoir ce qu'il y a de vrai dans la prétendue colère du premier consul contre madame de Seldorf. On dit qu'il ne lui pardonne pas certain mot sur l'élimination qui vous a tous chassés du tribunal, continua-t-elle en s'adressant

M. de Rheinfeld, qui devait succomber plus tard

Ce projet une fois arrêté dans son esprit, Ellénore ne pensa point qu'il pût s'y présenter aucun obstacle; M. de Rheinfeld la savait entourée de personnes qui haïssaient également ses opinions, ses succès, et ne lui pardonnaient pas de joindre au caractère d'un républicain, le ton et les manières d'un aristocrate. Il n'oserait jamais demander

Sa prévention en faveur de M. de Rheinfeld ne lui permettait pas de croire qu'on pût, non-seulement le haïr, mais n'être pas sensible

M. de Rheinfeld, touché du sentiment douloureux qu'exprimait alors le visage de madame Talma, s'empressa de ramener la conversation sur les intérêts politiques. L'arrivée de la marquise de Condorcet n'en changea pas le sujet. Elle mêla son avis aux questions les plus graves, et fut écoutée par Ellénore avec toute l'attention qu'on prête aux personnes célèbres.

Mais, en dépit des apparences, des accusations générales, de la colère du premier consul, qui suffisaient au public pour approuver toutes les mesures prises, afin de décourager et de punir les inventeurs de semblables machines, il se trouvait parmi tous ces badauds politiques quelques esprits éclairés, ennemis des actes arbitraires, et que cette condamnation sans jugement indignait au point de ne pouvoir s'en taire. M. de Rheinfeld était du nombre; il voyait dans ce simple arrêté des consuls l'aurore du jour qui rendrait la France

C'était celle de M. de Rheinfeld. Sans adresser

A ces mots, il sortit, et M. de Rheinfeld se félicitait de rester seul avec madame Talma, dans l'espoir de la questionner sur Ellénore, lorsqu'on annonça Chénier et madame Baguerval, vieille femme, riche, spirituelle, avec des manières communes et un caractère distingué. Cette madame Baguerval, veuve d'un opulent financier, avait pour premier mérite de dire tout ce qui lui passait par la tête.

Ce qui ne l'empêche pas de devenir pâle comme la mort toutes les fois qu'on lui remet une lettre, et de rester des heures entières la poitrine haletante, les mains contractées, les yeux rouges fixés sur cette phrase sanglante: «Caïn, qu'as-tu fait de ton frèreQuelle horreur! s'écria M. de Rheinfeld.