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Comment étais-je sur la plate-forme, je ne saurais le dire. Peut-être le Canadien m'y avait-il transporté. Mais je respirais, je humais l'air vivifiant de la mer. Mes deux compagnons s'enivraient près de moi de ces fraîches molécules. Les malheureux. trop longtemps privés de nourriture, ne peuvent se jeter inconsidérément sur les premiers aliments qu'on leur présente. Nous. au contraire, nous n'avions pas

Je ne savais plus vraiment si je respirais de la musique, ou si j'entendais des parfums, ou si je dormais dans les étoiles. Cette brise de fleurs nous poussa vers la pleine mer en s'évaporant par la nuit. La musique alors lentement s'affaiblit, puis se tut, pendant que le bateau s'éloignait dans les brumes.

Oh! comme je respirais librement, entourée d'une atmosphère tiède, doucement pénétrante. Quelle volupté suave et ravissante! j'étais dans une délicieuse extase. Il me semblait, qu'une vie nouvelle inondait mon être, que j'étais plus forte, plus grande, que j'aspirais un souffle divin, que je m'épanouissais aux rayons d'un beau Ciel! Alc. Vous êtes poëtique, Fanny.

Quand l'ennemi, continua Georges, vint reconnaître les siens, enterrer ses morts et recueillir ses blessés, un major saxon, plus humain que les autres, constata que je respirais encore.... Il sonda mes plaies, put extraire la balle, et je fus emmené dans un convoi de prisonniers dirigé par voies rapides sur la frontière; je faillis rester en route de fatigue et d'épuisement; je faillis même être fusillé d'abord par quelques acharnés qui me disaient franc-tireur. Je ne savais pas un mot d'allemand... je fus sauvé par un lambeau de mon uniforme, déj

Comment étais-je sur la plate-forme, je ne saurais le dire. Peut-être le Canadien m'y avait-il transporté. Mais je respirais, je humais l'air vivifiant de la mer. Mes deux compagnons s'enivraient près de moi de ces fraîches molécules. Les malheureux. trop longtemps privés de nourriture, ne peuvent se jeter inconsidérément sur les premiers aliments qu'on leur présente. Nous. au contraire, nous n'avions pas

Je respirais cette haleine de fleurs, enfermée en ce meuble, oubliée l

A six heures du soir. J'ai été quelques heures sans fièvre; je me suis promené lentement; je respirais avec plus de liberté: l'air est si pur dans ces montagnes! J'ai été voir une petite maison qui appartient

Tu as souffert cruellement, mon fils, poursuivait-elle; mais moi... moi!... Va, ce n'est pas sans d'horribles déchirements qu'une mère se sépare de son enfant!... Mais tu n'étais pas abandonné, Wilkie, ne dis pas cela... N'as-tu donc jamais senti le souffle de mon amour circuler dans l'air que tu respirais?... Toi, oublié!... Sache donc que pas un jour depuis des années, ne s'est écoulé sans que je t'aie entrevu... et qu'

Je lus pendant environ trois quarts d'heure, sans que sa vaste tête, appuyée sur sa main, donnât aucun signe ni de lassitude ni d'approbation. Cette immobilité et ce silence me glaçaient un peu. Aux dernières scènes, ma voix fléchissante et entrecoupée trahissait mon inquiétude: je me repentais d'être venu chercher si loin une rude vérité. Quand j'eus terminé ma lecture, Talma, dans la même attitude, continua de se taire et de réfléchir longtemps. Je respirais

Fritzierne est interrompu par madame Wolf qui entre tristement, et confirme au bon père la nouvelle que vient de lui apprendre Clémence. Fritzierne demande des détails; sa fille les lui donne en ces termes: «J'étais retirée chez moi, mon père, triste, inquiète des marques de chagrin que j'avais apperçues hier sur les traits de Victor, dont d'ailleurs je connaissais les projets. J'avais fait éloigner Lidy, ma femme-de-chambre; et, ma fenêtre ouverte, les yeux fixés sur la campagne, je respirais l'air frais du soir, tout en admirant la beauté des éclairs qui partaient de l'orient, et qui annonçaient un orage épouvantable. Je pensais