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Mis à jour: 12 mai 2025


Huit ou dix jeunes femmes l'entouraient, l'accablant de félicitations et de cajoleries, et elle répondait d'une voix un peu tremblante, toute rougissante, et baissant ses grands yeux dont les longs cils se recourbaient...

Non: ses pensées suivaient un autre cours. L'éléphant était tombé de telle sorte, que sa tête, entièrement hors de l'eau, reposait sur un banc de sable le long duquel s'allongeait sa trompe. Ses longues défenses jaunes se recourbaient des deux côtés comme des cimeterres.

N'était-ce pas un de ces chênes gigantesques? Ou bien un de ces beaux platanes, un de ces bouleaux blancs comme des femmes, un de ces ormes dont les muscles craquaient? Albine et Serge s'enfonçaient toujours, ne sachant plus, noyés au milieu de cette foule. Un instant, ils crurent avoir trouvé: ils étaient au milieu d'un carré de noyers, dans une ombre si froide, qu'ils en grelottaient. Plus loin, ils eurent une autre émotion, en entrant sous un petit bois de châtaigniers, tout vert de mousse, avec des élargissements de branches bizarres, assez vastes pour y bâtir des villages suspendus. Plus loin encore, Albine découvrit une clairière, ils coururent tous deux, haletants. Au centre d'un tapis d'herbe fine, un caroubier mettait comme un écroulement de verdure, une Babel de feuillages, dont les ruines se couvraient d'une végétation extraordinaire. Des pierres restaient prises dans le bois, arrachées du sol par le flot montant de la sève. Les branches hautes se recourbaient, allaient se planter au loin, entouraient le tronc d'arches profondes, d'une population de nouveaux troncs, sans cesse multipliés. Et sur l'écorce, toute crevée de déchirures saignantes, des gousses mûrissaient. Le fruit même du monstre était un effort qui lui trouait la peau. Ils firent lentement le tour, entrèrent sous les branches étalées se croisaient les rues d'une ville, fouillèrent du regard les fentes béantes des racines dénudées. Puis, ils s'en allèrent, n'ayant pas senti l

Une vaste pièce richement meublée avec le goût artistique qui caractérisait le maître et la maîtresse de la maison. Quelques tableaux anciens sur le fond clair des draperies. Une cheminée monumentale, décorée d'un beau groupe de marbre, «les Saisonsde Sébastien Ruys, autour duquel de longues tiges vertes découpées en dentelle ou d'une raideur gaufrée de bronze se recourbaient vers la glace comme vers la limpidité d'une eau pure. Sur les sièges bas, les femmes groupées, pressées, confondant presque les couleurs vaporeuses de leurs toilettes, formant une immense corbeille de fleurs vivantes, au-dessus de laquelle flottaient le rayonnement des épaules nues, des chevelures semées de diamants, gouttes d'eau sur les brunes, reflets scintillants sur les blondes, et le même parfum capiteux, le même bourdonnement confus et doux, fait de chaleur vibrante et d'ailes insaisissables, qui caresse en été toute la floraison d'un parterre. Parfois un petit rire, montant dans cette atmosphère lumineuse, un souffle plus vif qui faisait trembler des aigrettes et des frisures, se détacher tout

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