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Mis à jour: 6 juillet 2025


Si je rapporte ces réflexions, c'est pour ajouter tout de suite qu'elles n'atteignent point M. Rabusson. Le monde qu'il peint, il le définit clairement et

Nous rechercherons l'action du maître sur les conteurs contemporains et nous lui trouverons tout d'abord deux disciples directs d'une grande distinction, M. Duruy et M. Rabusson. Et cela est vrai. M. Feuillet nous décrit le monde avec une indulgence caressante et un idéalisme coquet. M. Rabusson est, au contraire, un mondain qui dit beaucoup de mal du monde.

C'est ce que M. Rabusson en dit de plus favorable; mais ailleurs il prend joliment sa revanche. Il nous parle de cette «aristocratie submergée qui se maintient, vaille que vaille,

Enfin M. Rabusson n'a pas grande confiance dans la durée des vestiges médiocrement reluisants du monde d'autrefois. La fâcheuse franchise, mortelle aux fictions, avec laquelle il juge la société mondaine, il la retrouve dans cette société même, comme une cause de dissolution: ... Après le monologue, des trépignements de joie, auxquels se mêlèrent, il est vrai, bon nombre d'appréciations résumées d'un mot par des gommeux pleins de bon sens: Idiot! infect! crevant! Tout le monde s'ennuyait

Si M. Rabusson voit sans illusion la populace mondaine, on ne saurait dire non plus qu'il nous ait surfait ses héros. Prenez les plus sympathiques et les plus brillants. Roger de Trémont est un gentil garçon et un officier fringant, mais avec un assez grand fond d'ingénuité, et, s'il est charmant, c'est par ce qui lui manque pour être un mondain accompli. Même le duc de Trièves, le représentant par excellence de la haute vie, n'en impose pas autrement

Chose bizarre, celle qu'on aime le mieux, de toutes les femmes de M. Rabusson, c'est, avec la bonne duchesse d'Altenay, cette pauvre Florence Arnaud, la déclassée, qui a eu quatre amants et qui voudrait tant un mari, et

Ce quelque chose d'approchant d'un critique avait tort. Oui, les comtes et les marquis sont plus intéressants que les ivrognes; et ils le sont autant que les gens du peuple ou de la bourgeoisie pas plus, mais autant. Et nous aimons beaucoup les marquis et les comtes de M. Rabusson. Très jeune encore, je crois, il est déj

Le 25 avril, Marie-Louise, accompagnée par Mmes de Montebello et de Brignole, le général Caffarelli, MM. de Saint-Aignan, de Méneval et de Bausset, le docteur Corvisart et le chirurgien Lacorner, quittait le château de Grosbois. Le roi de Rome la suivait avec Mme de Montesquiou, Mme Rabusson, Mmes Soufflot et Marchand, sous la surveillance du général Kinski et de plusieurs officiers. Marie-Louise arriva le 25

Au reste, si vous tenez compte de la différence des sexes et des rôles, vous constaterez chez plusieurs des femmes de M. Rabusson quelque chose d'assez semblable et, dans l'amour même, une certaine incapacité d'aimer absolument. D'abord il n'y a pas une seule ingénue, et peut-être, en effet, ne peut-il pas y en avoir dans ce monde particulier. Même Geneviève de Rhèges n'en est pas une. Quant aux jeunes filles émancipées et aux jeunes femmes, elles aiment avec trop d'esprit. Ce qu'elles voient, ce qu'elles entendent, ce qu'elles devinent, la vie qu'elles mènent, toutes les impressions qu'elles reçoivent les façonnent singulièrement, agissent sur elles de deux manières presque contradictoires. D'un côté, leur sensualité s'éveille et s'aiguise; point d'ignorance; peu de pudeur; le langage libre; l'allure risquée. Elles se délectent

Je crois bien que M. Rabusson n'a rien écrit de plus attendri que ces lignes. Il n'y a aucune émotion dans ses romans. C'est d'une sécheresse qui me ravit. L'attitude de l'écrivain est continuellement celle d'un observateur un peu dédaigneux. Il a le tour d'esprit d'un moraliste et surtout d'un «maximiste»: on tirerait de ses livres toute une collection de maximes et réflexions, dont on ferait un joli manuel du mondain et de l'homme

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