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J'ai vu ses meneurs égarés et les maîtres qui l'ont trompé. Mon cœur saigne de douleur. Les cordes de ma lyre ne résonnent plus qu'en lamentations. Depuis je ne chante plus la joie ni la consolation; je n'espère plus la lumière et je n'attends pas la liberté. Je chante des jours sombres et je prédis un esclavage éternel, l'avilissement sans fin.

Ensuite viennent des ponts de marbre blanc, arqués en demi-cercle, trois ponts parallèles, comme chaque fois que doit passer un empereur vivant ou mort, le pont du milieu étant réservé pour Lui seul. Les architectes des tombeaux ont eu soin de faire traverser plusieurs fois l'avenue par de factices rivières, afin d'avoir l'occasion d'y jeter ces courbes charmantes et leur blancheur quasi éternelle. Chaque balustre des ponts figure un enlacement de chimères impériales. Les longues dalles penchées y sont glissantes et neigeuses, encadrées par une herbe de cimetière, qui pousse et fleurit dans tous leurs joints. Et le passage est dangereux pour nos chevaux, dont les pas résonnent tristement sur ce marbre; le bruit soudain que nous faisons l

Prends-y garde, c'est un démon plus beau que Gabriel: la liberté, la patrie, le bonheur des hommes, tous ces mots résonnent

Lentement ils s'avancent. Leurs pas résonnent sur le sol; personne ne parle, personne ne respire. Baissant la tête puis la relevant comme se mesurant du regard, les deux coqs laissent entendre des gloussements, peut-être de menace, peut-être de mépris. Ils écartent leurs griffes, séparant la brillante lame qui lance des reflets froids et bleus; le péril les anime, ils marchent décidés l'un vers l'autre; mais

Aujourd'hui, hélas! la lave est refroidie, les cordes du piano magique ne résonnent plus que dans le monde du souvenir; mais l'œuvre écrite reste: elle est considérable. Malgré sa vie nomade et ses innombrables concerts, Antoine Rubinstein a été un compositeur d'une rare fécondité, dont les œuvres se comptent par centaines.

Leurs rires argentins résonnent et leurs petits cris éclatent parfois comme une décharge de pétards. Les parents, témoins de ce gracieux spectacle, partagent les joies des enfants. Et ces joies si pures leur font oublier les soucis de la veille, et retrempent leur courage et leurs vertus.

Ces noms résonnent comme un tonnerre au fond des âmes faibles; ils nous poursuivent dans nos rêves, ils nous réveillent en sursaut, ils nous obsèdent; ils s'interposent entre nous et le sommeil; nous avons beau faire, il n'est rien qui puisse imposer silence au murmure effrayant de ces noms qui se dressent en notre âme comme la flèche de Saint-Denis aux yeux de Louis XIV, et quand nous murmurons tout bas les noms de Lauzun, de Coigny ou de Vaudreuil, l'inflexible écho nous renvoie, avec des larmes et des cris funèbres, les noms de Cromwell et de Mirabeau

Après avoir parlé du compositeur et de ses œuvres, tant de sentiments immortels résonnent, son génie, aux prises avec la douleur, lutta, parfois vainqueur, parfois vaincu, contre cet élément terrible de la réalité qu'une des missions de l'art est de réconcilier avec le ciel; de ses œuvres se sont épanchés, comme des pleurs dans un lacrymatoire, tous les souvenirs de sa jeunesse, toutes les fascinations de son cœur, tous les transports de ses aspirations et de ses emportements inexprimés; de ses œuvres , dépassant les bornes de nos sensations trop obtuses pour sa guise, de nos perceptions trop ternes

«Puises-y le plaisir, ô toi dont les accents amoureux sont plus doux que les zéphyrs. Entre, ô Radha, sous le berceau que constellent les vertes feuilles des lianes grimpantes, et qui résonnent du doux bourdonnement des abeilles butinant le miel. Sois heureuse, ô toi dont l'étreinte donne la jouissance la plus exquise. Repose, ô Radha, sous ce berceau t'appellent les accords harmonieux des cocilas; trouves-y les délices, ô toi dont les lèvres plus rouges que les grains de la grenade, font ressortir la blancheur de tes dents d'ivoire. Son coeur il t'a si longtemps portée palpite jusqu'

Tout se cherche et s'aime; Le crapaud lui-même, Les aspics méchants; Toute créature, Selon sa nature: La feuille a des chants; Les herbes résonnent, Les buissons bourdonnent; C'est concert aux champs. Moi seul je suis triste; Qui sait si j'existe, Dans mon palais noir? Sous la cheminée, Ma vie enchaînée, Coule sans espoir. Je ne puis, malade, Chanter ma ballade Aux hôtes du soir.