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Prudhomme dans son journal (les Révolutions de Paris) jugeait ainsi les trois hommes contre lesquels avait eu lieu cette levée de boucliers: «Qui connaît le caractère revêche, les manières dures de Robespierre, ne le jugera pas fait pour être un tribun du peuple. Fier de professer les vrais principes sans altérations, il y tient avec roideur. Marat, malgré ses listes de proscription, n'aime pas plus le sang qu'un autre. Dominé par un amour-propre excessif, il ne veut pas dire ce que les autres ont dit et comme ils l'ont dit: si on a trouvé une vérité, un principe avant lui, pour ne pas rester en deç

Le grand art! mais, sérieusement, moi qui m'honore d'être un naturaliste, est-ce que je ne réclame pas le grand art plus impérieusement encore que les idéalistes? M. de Lapommeraye me prend-il pour un vaudevilliste, ou pour un faiseur d'opérettes? Il faudrait s'entendre sur le grand art, un mot dont M. Prudhomme a plein la bouche, et que les esprits médiocres galvaudent dans toutes les boursouflures de la versification. M. de Lapommeraye a cité la Fille de Roland. Eh bien, la Fille de Roland est de l'art très petit, de l'art absolument inférieur; et attendez vingt ans, vous verrez ce qu'en penseront nos fils. Je donnerais ce paquet informe de mauvais vers, pour deux vers d'un vrai poète. Non, mille fois non! le grand art n'est pas l'art monté sur des échasses, l'art en tartines, l'art qui tient del

«Qu'eût dit le brave Santerre, écrivait alors Prudhomme, s'il eût assisté au repas splendide du mardi 5, donné par le général Dillon? Il y avait trente de nos législateurs républicains, dont plusieurs de la Montagne, Bazire, Chabot, Fabre d'

Ici, l'auteur abandonne la peinture de cette société de Plassans, avec ses types subalternes: le marquis de Carnavant, le vieux beau; Granoux, le prudhomme féroce; Roudier, l'important; Vuillet, le journaliste clérical, suant l'eau bénite et distillant la haine; il entre en plein dans le cœur de son sujet, et nous décrit cette famille Rougon.

Il me semble que depuis les premiers poèmes de M. Sully Prudhomme, depuis les Intimités, de M. François Coppée, jusqu'aux Essais psychologiques, de M. Paul Bourget et aux Voyages intellectuels, du vicomte Eugène Melchior de Vogüé, il s'est écoulé vingt belles années de poésie et d'étude. Ces vingt années-l

Et c'est ainsi que le grand sabre de M. Prudhomme, qui devait si vaillamment défendre la cause sacrée de la Liberté, a réussi

C'est contre un mot que M. Mirbeau a l'air de se ruer. Ou plutôt, c'est contre un type littéraire: M. Prudhomme, M. Homais, M. Vautour. Cela ôte un peu de consistance

Comme dit Joseph Prudhomme, au fond c'était superficiel; autrement dit, en réalité, ce n'était que la façade de son oeuvre. Il avait dans l'idée de peindre des gens de haute classe, des bourgeois, des ouvriers, des artistes, des paysans, comme tout romancier plus ou moins réaliste, et il trouvait ingénieux et de nature

Certains vers de la Justice de Sully Prudhomme commentant certaines pages de Darwin, sont la préface de cette nouvelle tendance. Il nous paraît intéressant de la signaler et d'en désigner les représentants.

Robespierre, Danton, le danger est dans ce tas de cafés, dans ce tas de brelans, dans ce tas de clubs, club des Noirs, club des Fédérés, club des Dames, club des Impartiaux, qui date de Clermont-Tonnerre et qui a été le club monarchique de 1790, cercle social imaginé par le prêtre Claude Fauchet, club des Bonnets de laine fondé par le gazetier Prudhomme, et Coetera; sans compter votre club des Cordeliers, Danton. Le danger est, dans la famine, qui fait que le porte-sacs Blin a accroché