United States or North Korea ? Vote for the TOP Country of the Week !


Permettez, répliqua le boiteux en s'agitant sur sa chaise, quoique nous ne soyons que de pauvres provinciaux, nous savons pourtant que jusqu'

Les colonels et autres supérieurs traitaient fort lestement ce peuple de petits officiers (souvent plus nobles qu'eux). Ils commandaient, ils punissaient avec l'insolence outrageante de hauts seigneurs, posés en cour, pour qui la noble populace de ces provinciaux pesait peu. Ceux-ci, pour de légers motifs, étaient brisés, chassés piteusement. «Un colonel qui a besoin d'argent, disait-on, sait s'en faire. Il casse un officier, vend son grade

Dans les couvents, la plus grande agitation régnait. Faisant atteler leurs voitures, les provinciaux se visitaient, tenaient de secrètes conférences. Ils se présentaient au palais pour offrir leur appui au Gouvernement qui courait les plus grands périls. On parlait

Sans doute l'esprit national, les passions collectives, les préjugés provinciaux de chaque

La ville, autrefois démantelée par Attila et récemment réparée, était assez forte pour tenir longtemps avec une telle garnison, si les vivres n'avaient pas manqué; mais cette garnison de Huns amenait la famine avec elle, et bientôt Hormidac se vit réduit au plus extrême besoin. Ses chariots, au lieu de vivres et de fourrages qui lui eussent été si précieux, contenaient de grandes, mais inutiles richesses, des vases ciselés, des étoffes rares et beaucoup d'or, dépouilles des malheureux provinciaux. Hormidac eut l'idée de faire servir du moins ces superfluités

La plupart de ces empereurs provinciaux, de ces tyrans, comme on les appelait, furent de grands hommes; ceux qui leur succédèrent et qui rétablirent l'unité de l'Empire, les Aurélien, les Probus, furent plus grands encore. Et cependant l'Empire s'écroulait dans leurs mains. Ce ne sont pas les barbares qu'il en faut accuser; l'invasion des Cimbres sous la République avait été plus formidable que celles du temps de l'Empire. Ce n'est pas même aux vices des princes qu'il faut s'en prendre. Les plus coupables, comme hommes, ne furent pas les plus odieux. Souvent les provinces respirèrent sous ces princes cruels qui versaient

L'air de la province est autre. Les provinciaux ne vivent pas dans notre air, et c'est pourquoi ils suffoquent

Questionnez dix provinciaux, huit vous parleront de l'Opéra avec passion, tandis qu'ils montreront une admiration digne pour la Comédie-Française. Et ce que je dis des provinciaux, je devrais l'étendre aux Parisiens, aux spectateurs en général. Cela explique l'importance énorme que prend chez nous le théâtre de l'Opéra; il reçoit la subvention la plus forte, il est logé dans un palais, il fait des recettes colossales, il remue tout un peuple. Examinez,

De même que la plupart des provinciaux, il ne pouvait aisément dans un magasin tirer son porte-monnaie de sa poche; il entrait avec l'intention bien arrêtée d'acheter, examinait méticuleusement la marchandise, la jugeait

Quelle débauche d'esprit, quelle verve! C'est bien la peine de mettre un masque et d'adopter le tutoiement. Ces sémillants colloques font pourtant le désespoir des provinciaux, qui viennent au bal de l'Opéra, sur la foi des trompeuses promesses de la réclame, et n'y connaissant âme qui vive, s'en vont le matin, fort au regret de n'avoir pas été «intriguésQuoi qu'il en soit, le bal de l'Opéra obtient une vogue étourdissante, et fait plus que jamais, en l'an de grâce 1843, les délices d'une partie de ce peuple qui aime