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Aussitôt que Camille put parler, elle leur raconta qu'on la soupçonnait d'avoir mangé les belles poires que leur maman conservait si soigneusement. Sophie, qui était restée impassible jusqu'alors, rougit, se troubla, et demanda enfin d'une voix tremblante d'émotion: «Est-ce que tu n'as pas dit... que tu savais..., que tu connaissais...» CAMILLE. Oh non! je ne l'ai pas dit; je n'ai rien dit.

On appelle ici coquetier un homme qui va de chaumière en chaumière et de verger en verger acheter des oeufs, des prunes, des pommes, des petites poires sauvages, des châtaignes; qui en remplit les paniers de ses ânes, et qui va les revendre avec un petit bénéfice aux portes des églises, après vêpres, dans les villages voisins.

Ha, ha, ha! fouettez-la, chère madame, elle avouera. CAMILLE, avec vivacité. Non, madame, je ne fais pas comme Sophie; je ne vole pas, et je ne mens jamais! MADAME DE FLEURVILLE. Mais pourquoi, Camille, si tu sais ce que sont devenues ces poires, ne veux-tu pas le dire? Camille baissa les yeux, rougit et répondit tout bas: «Je ne peux pas

Enfin des poires parurent; et le verger avait des prunes. Alors ils employèrent contre les oiseaux tous les artifices recommandés. Mais les fragments de glace miroitaient

Marguerite était couchée depuis longtemps; Camille et Madeleine finirent par se coucher aussi, en réfléchissant au malheur de Sophie et en remerciant le bon Dieu de leur avoir donné une si excellente mère. IX. Poires volées. Quelques jours après l'aventure des hérissons, Mme de Fleurville avait

N'en fabrique-t-on pas aussi avec des poires? demanda Lucien. Si, mon ami. Il y a, en effet, le cidre de pommes et le cidre de poires. Mais ce dernier est plus particulièrement désigné sous le nom de poiré.

C'est samedi jour de marché, les halles sont fort animées. Plusieurs rues reçoivent le trop plein des vendeurs; ces bonnes gens portent au marché des mangos, des poires

Il contenait encore un pâté de foie gras, un pâté de mauviettes, un morceau de langue fumée, des poires de Crassane, un pavé de Pont-l'Evêque, des petits-fours et une tasse pleine de cornichons et d'oignons au vinaigre, Boule de Suif, comme toutes les femmes, adorant les crudités. On ne pouvait manger les provisions de cette fille sans lui parler.

Je payerai tout ce que vous voudrez, s'écria le voleur de poires; mais au nom de Dieu, faites-moi descendre, je souffre toutes les misères du monde.

On est maintenant en Russie. Les gares, coquettes, avec leurs découpures, leurs boiseries, leurs toits verts, semblent toutes construites sur un même modèle. Chacun y entre, va, vient librement sur les quais: des enfants, des moujiks, sont venus voir passer le train; des femmes, aux jupes de couleur vive, aux grands châles jaunes ou bleus, attendent, accroupies devant leurs paniers, et offrent aux voyageurs des poires, des framboises, de larges champignons sauvages, parfois aussi de petits objets de bois, faits au tour, ou taillés au couteau durant les longues veillées d'hiver. Tous ces paysans, aux yeux bleus, clairs et sans profondeurs, aux traits lourds et comme endormis, ces enfants aux grosses joues pâles,