Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 23 mai 2025
C'était beaucoup d'avoir aux mains l'ordre de mise en liberté de M. de Planfoy, mais ce n'était pas tout. Il fallait maintenant savoir où se trouvait M. de Planfoy, et l
Parmi ces représentants se trouvait celui que nous avions vu la veille sur la place de la Bastille et qui avait voulu entraîner le peuple. M. de Planfoy l'aborda. Eh bien, dit-il, vous organisez la résistance? Nous la tentons. Serez-vous soutenus? Vous voyez l'inertie du peuple. Nous espérons le galvaniser, car nous ne comptons plus que sur lui. Il paraît bien froid.
Tous ces incidents nous avaient distraits de notre sujet. Je rappelai que M. de Planfoy était en prison et que les minutes qui s'écoulaient étaient terribles pour lui et pour nous.
Lorsqu'on me vit arriver seul, l'émotion redoubla: les affiches, portant l'épouvantable proclamation de Saint-Arnaud, avaient été apposées dans le faubourg, et l'on ne parlait que de fusillade. La vérité, s'écria madame de Planfoy lorsque j'entrai, la vérité: je meurs d'angoisse! J'ai l'ordre de le faire mettre en liberté. Où est-il, l'avez-vous vu? Je fus obligé de dire la vérité.
Je t'attendais, dit M. de Planfoy en me voyant entrer, je parie que tu n'as pas trouvé ceux que tu cherchais et que tu viens me demander de garder les papiers que tu n'as pu remettre toi-même. Je lui racontai mes visites aux Champs-
Je me mis alors en route vers le faubourg Saint-Antoine, pour aller chez M. de Planfoy, qui habite, rue de Reuilly, ce qu'on appelait autrefois «une petite maison» ou «une folie.» Il a reçu cette maison dans un héritage, et comme il est peu fortuné, il a trouvé commode de l'habiter; le jardin qui l'entoure est vaste, et pour Mme de Planfoy qui adore ses enfants, c'est une considération qui l'a fait passer sur les inconvénients du quartier; ils vivent l
Depuis quelques instants, j'étais sous la poids d'une émotion étouffante: l'héroïsme de cette folie me gagnait. Ce mot m'entraîna, j'étendis la main pour prendre le fusil que l'ouvrier n'avait pas voulu, mais M. de Planfoy me retint. Tu n'es pas républicain, me dit-il
Lorsque tout fut fini, je sentis un bras se passer sous le mien, c'était celui de M. de Planfoy. Et maintenant, dit-il, que veux-tu faire, où veux-tu aller? Rentrer dans la maison de mon père. Eh bien, je vais aller avec toi et nous nous en retournerons,
Je tendais mon paquet; en entendant ces mots, je retirai ma main. Ne crains rien, dit M. de Planfoy, la volonté de ton père sera sacrée pour moi comme elle l'est pour toi; je ne voudrais pas plaisanter avec son souvenir, si justifiable que fût la plaisanterie. Tu pars donc? Dans une heure. Eh bien! je vais te conduire quelques pas.
La nuit m'empêchait de voir si M. de Planfoy était dans ce convoi et je ne pouvais m'approcher des prisonniers, je dus aller jusqu'au fort. L
Mot du Jour
D'autres à la Recherche