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Un peu plus tard, Peytel se décida. Tous les efforts de ce qui lui restait d'amis se tournèrent vers la clémence royale. On savait que le roi mettait comme une religion

[Note 7: Au reste, que cette confession soit la vérité ou soit un mensonge, la justice et le jury ont jugé en toute conscience. Peytel, au cas cette confession serait la vérité, se serait défendu sur un mensonge d'un bout

«Cour d'Assises de l'Ain. Audience du 30 août. M. le Président prononce l'arrêt qui condamne Benoît-Sébastien Peytel

«Le 13, Peytel a appris de M. le curé le rejet de son pourvoi. Cette affreuse nouvelle ne lui a fait perdre ni son calme ni son énergie. Le curé était tellement ému que Peytel s'en aperçut et lui dit: Vous êtes agité, Monsieur le curé; pourquoi?.. Voyez, moi, je suis calme, jugez-en.

A ce mémoire soumis au roi était jointe avec cette suscription: Dernier billet du pauvre condamné pour le roi, le roi seul, une lettre de Peytel, jetée sans doute par-dessus les murs de la prison, et qui était parvenue

Quoi qu'il en soit des dispositions vraies ou supposées de la cour, quelques jours après le rejet du pourvoi, M. Teste, alors ministre de la justice, remit au roi, en conseil des ministres, un mémoire en faveur de Peytel.

Si l'annonce du rejet de son pourvoi avait laissé Peytel calme, la possibilité de commutation de peine et la perspective du bagne le trouvaient plus ému et moins préparé; et avant de le décider

Il n'y eut pas décision sur le recours en grâce au conseil des ministres. Le soir Gavarni reçut des mains de M. Teste la lettre de Peytel, et nous lisons sur l'enveloppe, recachetée du cachet du roi, ces mots de la main du roi: Fidèlement recachetée.

Ce long mémoire débutait par une peinture du caractère de Peytel, appuyée de traits vifs et intimes. Puis Gavarni disait le mauvais vouloir de cette petite ville Peytel avait fait l'inimitié autour de lui par des chansons, des couplets, deux rimes souvent ou un mot. Il s'étendait sur toutes ces rancunes un peu envieuses de province, réunies en faisceau, et formant une opinion locale ennemie de l'homme. Il joignait

Ce qui avait ému le plus vivement la cour, c'était ce double homicide, et la mort de cette jeune femme bientôt mère. Une familière des Tuileries, madame d'Abrantès, écrivait: «On a parlé surtout de la position de madame Peytel, et ce qui exaspère le plus, c'est une femme grosse tuée en deux personnesToutes les démarches faites