Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 5 juillet 2025
POLIXÈNE, se découvrant. De votre divorce, mon jeune monsieur, que je n'ose pas appeler mon fils. Tu es trop vil pour être reconnu, toi, l'héritier d'un sceptre, et qui brigues ici une houlette. (Au père.) Toi, vieux traître, je suis fâché de ne pouvoir, en te faisant pendre, abréger ta vie que d'une semaine. (A Perdita.) Et toi, jeune et belle séductrice, tu dois
POLIXÈNE. Pourquoi, belle fille, les méprisez-vous ainsi? PERDITA. C'est que j'ai ouï-dire qu'il y a un art qui, pour les bigarrer, en partage l'ouvrage avec la grande créatrice, la nature.
PERDITA. Mon aimable prince, il ne me sied pas de blâmer vos éloges exagérés; ah! pardonnez, si j'en parle ainsi: vous, l'objet illustre des regards de la contrée, vous vous êtes éclipsé sous l'humble habit d'un berger; et moi, pauvre et simple fille, je suis parée comme une déesse. Si ce n'est que nos fêtes sont toujours marquées par la folie, et que les convives avalent tout par la coutume, je rougirais de vous voir dans cet appareil, et de me voir moi, dans le miroir: votre rang vous met
PERDITA. Cela est vrai. POLIXÈNE. Enrichissez donc votre jardin de giroflées, et ne les traitez plus de bâtardes. PERDITA. Je n'enfoncerai jamais le plantoir dans la terre pour y mettre une seule tige de leur espèce, pas plus que je ne voudrais, si j'étais peinte, que ce jeune homme me dît que c'est bien et qu'il ne désirât m'épouser que pour cela.
PERDITA. L'un des deux est vrai; je pense que l'adversité peut flétrir les joues, mais elle ne peut atteindre le coeur. CAMILLO. Oui-da! dites-vous cela? il ne sera point né dans la maison de votre père, depuis sept années, une autre fille comparable
PERDITA. Oui, mais, cher prince, votre résolution ne pourra tenir, quand une fois il lui faudra essuyer, comme cela est inévitable, toute l'opposition de la puissance du roi; et alors ce sera une alternative nécessaire, ou que vous changiez de dessein, ou que je cesse de vivre.
LE BERGER. Je ne peux ni parler, ni penser, et je n'ose pas savoir ce que je sais. (A Florizel.) Ah! monsieur, vous avez perdu un homme de quatre-vingt-trois ans, qui croyait descendre en paix dans sa tombe; oui, qui espérait mourir sur le lit où mon père est mort, et reposer auprès de ses honnêtes cendres; mais maintenant quelque bourreau doit me revêtir de mon drap mortuaire, et me mettre dans un lieu où nul prêtre ne jettera de la poussière sur mon corps. (A Perdita.) O maudite misérable! qui savais que c'était le prince, et qui as osé l'aventurer
Vous êtes Camillo, je pense? CAMILLO. Oui, seigneur. PERDITA. Combien de fois vous ai-je dit que cela arriverait? Combien de fois vous ai-je dit que mes grandeurs finiraient dès qu'elles seraient connues? FLORIZEL. Elles ne peuvent finir que par la violation de ma foi: et qu'alors la nature écrase les flancs de la terre l'un contre l'autre, qu'elle étouffe toutes les semences qu'elle renferme!
Le coeur d'Hetty n'est pas brisé; elle pleura, cela s'entend, et ce fut tout. Mais elle n'est point déshonorée; elle peut vivre, comme Perdita, dans son jardin où poussent la menthe et le souci.
CAMILLO. Je ne puis dire qu'il soit dommage qu'elle manque d'instruction; car elle me paraît être la maîtresse de la plupart de ceux qui instruisent les autres. PERDITA. Pardonnez, monsieur, ma rougeur vous exprimera mes remerciements. FLORIZEL. Charmante Perdita! Mais, sur quelles épines nous sommes placés!
Mot du Jour
D'autres à la Recherche