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Mis à jour: 15 juin 2025
«Est-ce que, par hasard, pensais-je, j'en serais tombé amoureux aujourd'hui, sans le savoir? Il faut le croire, puisque voil
C'est moi, pensais-je en regardant le jardin de M. Turette, qui voudrais bien emporter cet horizon de flots et de neiges pour encadrer mon jardin de Nohant!
Oh! comme l'oncle Lazare doit dormir! pensais-je. Et je m'étendais de tout mon long sur la mousse. Le soleil pénétrait mon dos d'une chaleur tiède, tandis que ma poitrine, enfoncée dans l'herbe, était toute fraîche. N'avez-vous jamais regardé dans l'herbe, de tout près, les yeux sur les brins de gazon?
Cette pensée me rendit toute ma confiance, et dès qu'elle se fut emparée de mon esprit, je fus beaucoup moins troublé du péril de ma situation que du dommage dont mon imprudence avait été la cause. Je pâlissais rien que d'y songer: comment regarder en face mon ami Blou? Comment réparer la perte que j'avais faite! La chose était sérieuse; je ne possédais pas un farthing, et mon oncle payerait-il le canot? J'avais bien peur que non. Il fallait pourtant qu'on dédommageât le batelier de cette perte considérable; comment faire? Si mon oncle, pensais-je, voulait seulement me permettre de travailler pour Henry, je m'acquitterais de cette façon; mon ami Blou me retiendrait tant par semaine jusqu'
Je n'oublierai jamais cette désolation. Ah! que n'étais-je riche, libre, puissant! Et qui sait, pensais-je? Que m'importent les ruines, le monde, l'avenir? Où donc est le bonheur? Heureux qui le rencontre et sait le reconnaître! Je ne pus taire la part que je prenais aux infortunes de mon hôtesse, la joie que j'aurais
La cheminée monumentale avait toutes ses sculptures en miettes; ainsi des riches moulures dorées des plafonds; des restes de cadres, des fragments de glaces, des épaves de toute sorte montraient qu'on avait détruit tout ce qu'on n'avait pu emporter. Et ils se plaignent de la Révolution! pensais-je. Il me semble qu'ils n'ont pourtant pas négligé d'en profiter.
Je compris vite que, seul, le travail pouvait me sauver, fortifier ma santé et mon corps, tandis que l'inquiétude morale incessante, l'irritation nerveuse et l'air renfermé de la caserne les ruineraient complètement. Le grand air, la fatigue quotidienne, l'habitude de porter des fardeaux, devaient me fortifier, pensais-je; grâce
Si le bon Dieu dit que c'est bon, il doit avoir raison. Tu fais sagement, pensais-je, pauvre nègre, d'accepter le sort que t'envoie le bon Dieu, ici il faut être heureux ou bien mourir.
«Il exagère sans doute, pensais-je, il est trop mécontent pour pouvoir être impartial. Cependant tout ce qu'il m'a dit de mon oncle me semble très significatif. En voil
Mon Dieu! pensais-je, qu'elle est belle et complète, cette organisation méridionale qui se joue de toutes les choses enseignées, et qui trouve en elle-même le sens vivant du beau dans toutes ses manifestations!
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