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Mis à jour: 22 mai 2025
«Je ne t'oublierai pas, ô île consacrée par les célestes visions du disciple bien-aimé; ô heureuse Pathmos, j'irai baiser sur la terre les pas de l'Apôtre, et je croirai voir les cieux ouverts. L
Le facit indignatio remplace les Gracques. Sous les Césars il y a l'exilé de Syène; il y a aussi l'homme des Annales. Nous ne parlons pas de l'immense exilé de Pathmos qui, lui aussi, accable le monde réel d'une protestation au nom du monde idéal, fait de la vision une satire énorme, et jette sur Rome-Ninive, sur Rome-Babylone, sur Rome-Sodome, la flamboyante réverbération de l'Apocalypse.
Raphaël est le premier; Michel-Ange est le seul. Chez Raphaël, la force se dilate et s'épanouit dans la grâce; chez Michel-Ange, c'est la grâce qui semble, au contraire, discipliner et soumettre la force. Raphaël vous charme et vous séduit, Michel-Ange vous fascine et vous écrase. L'un est le peintre du Paradis terrestre; l'autre semble plonger, avec le regard de l'aigle, comme le captif de Pathmos, jusque dans le séjour enflammé des séraphins et des archanges. On dirait que ces deux grands évangélistes de l'Art ont été placés l
«Ciel nouveau et nouvelle terre.» C'est ainsi que le grand captif de Pathmos, l'aigle des évangélistes, annonce la fin des temps, au chapitre vingt-unième de l'Apocalypse, cette vision grandiose qui s'achève dans l'Hosannah de la «Jérusalem nouvelle, la cité sainte, descendant des hauteurs célestes, comme une fiancée parée pour son époux».
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