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Mis à jour: 10 juin 2025
Depuis cinquante ans, le padre Passanha vivait
Torrès, après avoir un instant tourné autour de Joam Garral, comme s'il voulait lui parler en particulier, gêné peut-être par l'arrivée du padre Passanha qui venait souhaiter le bonsoir
Le padre Passanha, âgé alors de soixante-dix ans, était un homme de bien, tout empreint de la ferveur évangélique, un être charitable et bon, et, au milieu de ces contrées où les représentants de la religion ne donnent pas toujours l'exemple des vertus, il apparaissait comme le type accompli de ces grands missionnaires, qui ont tant fait pour la civilisation au milieu des régions les plus sauvages du monde.
«Eh bien, padre, dit Benito, connaissez-vous une plus agréable manière de voyager? Non, mon cher enfant, répondit le padre Passanha. C'est véritablement voyager avec tout son chez soi! Et sans aucune fatigue! ajouta Manoel. On ferait ainsi des centaines de milles!
Le padre Passanha regardait gaiement tout ce petit monde qu'il chérissait, et ces deux jeunes couples que sa main devait bientôt bénir dans les eaux du Para. «Mangez bien, padre, dit Benito, qui finit par se mêler
Ma petite Minha est un peu enthousiaste aujourd'hui! fit observer le padre Passanha. Ah! padre, s'écria la jeune fille, je suis si heureuse de sentir tout le monde heureux autour de moi!» En ce moment, on entendit la voix de Yaquita qui appelait Minha
L'âge du padre Passanha ne lui permettait plus d'exercer son laborieux ministère. L'heure de la retraite avait sonné pour lui. Il venait d'être remplacé
Si le pilote était le directeur matériel de cette immense machine ne peut-on justement employer cette expression? un autre personnage en allait être le directeur spirituel: c'était le padre Passanha, qui desservait la Mission d'Iquitos. Une famille aussi religieuse que la famille Joam Garral avait dû saisir avec empressement cette occasion d'emmener avec elle un vieux prêtre qu'elle vénérait.
Mais, si le padre Passanha, pendant le cours du voyage, devait s'asseoir
Le padre Passanha l'emmena avec sa fille, qui ne pouvait retenir ses larmes, et tous trois s'enfermèrent dans l'habitation. Les deux jeunes gens se retrouvèrent seuls. «Et maintenant, dit Benito, il faut, Manoel, que je sache tout ce que t'a dit mon père. Je n'ai rien
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