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Mis à jour: 22 mai 2025


Les tristesses de Pagello laissent, il va sans dire, Musset fort insensible. Il est trop pénétré de sa propre douleur pour s'apitoyer sur celle de son rival, et même il savoure la joie d'une équitable revanche. «S'il souffre, lui, eh bien! qu'il souffre, ce Vénitien, qui m'a appris

Le jeune médecin habitait une petite maison «modeste, mais jolie», la Casa Mezzani, en face le Ponte dei Pignoli. Avec lui vivait son frère, Roberto Pagello, employé

Dans quelle situation morale Pagello a-t-il trouvé George Sand et Alfred de Musset? George Sand, étalant la première, des récriminations, au lendemain de la mort du poète, dans un roman

Et que de choses, tristes ou réjouissantes selon le biais dont on les prend, nous révèlent les lettres de George Sand et le journal, si plaisamment tranquille et consciencieux, de son docteur vénitien, prudent comme Ulysse, rougissant comme une jeune fille et «fort comme un chevalOh! ce Pagello avec «son beau gilet», si pareil aux robustes gars demi rustiques des romans de cette excellente Lélia... avouez qu'il eût été dommage que cet homme-l

Quel fut, au chevet de Musset, le diagnostic du docteur Pagello? Il l'a résumé longtemps après, alors qu'il ne s'agissait plus de violer le secret professionnel, dans une lettre au professeur Moreni: «L'impression que me fit l'extérieur de Musset n'était pas nouvelle pour moi; elle resta la même que quinze jours auparavant: figure fine et spirituelle, organisme enclin

Mais la pauvre femme se trouble: Pagello est malheureux. Elle répond

Doute-t-on du témoignage de Pagello en faveur de la sollicitude vraiment maternelle de George Sand? Il est corroboré par le plus intime ami de Musset, Alfred Tattet, qui, de passage

Pagello ne fait même aucune allusion, dans son mémorial sincère, aux égards que son amie prétend lui avoir témoignés quand elle a voulu revoir le poète. Bien mieux, nous n'y trouvons mentionnée qu'une rencontre avec George Sand, depuis leur arrivée

Il restait obsédé quand même par l'image du beau Vénitien dénué de ses tourments d'âme, qui l'avait supplanté. Sans croire si mal faire, Pagello avait désiré, sollicité peut-être, les tendresses d'un coeur qui se déclarait libre. Pouvait-il se douter que le poète en recevrait si cruelle blessure, et prévoir telles conséquences

En s'éloignant, Pagello ne lança pas la flèche du Parthe, bien qu'il fût en état de légitime défense. Le jour même il quittait Paris, il écrivit

Mot du Jour

sainte-rose

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