Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 7 mai 2025


Quand elle eut entendu la messe et reçu avec une évangélique ferveur le pain des forts, elle revint vers la villa Ormanoff, sa prison. Dans sa chambre, Dâcha l'attendait, effarée et désolée. Madame!... Oh! Altesse! s'écria-t-elle en joignant les mains. Que va-t-il arriver?... Seigneur! Seigneur! Ne vous inquiétez pas, Dâcha. Il n'arrivera jamais rien que Dieu n'ait permis.

Que m'importe! pourvu qu'elle me craigne et m'obéisse. Un Ormanoff se soucie peu d'être aimé... Allons, il convient de faire trêve

Après la seconde bénédiction nuptiale donnée par un pope dans le salon de Mme de Subrans, Lise, sur l'ordre du prince Ormanoff, était montée afin d'échanger sa robe blanche contre un costume de voyage. Et tandis qu'elle s'habillait en refoulant ses larmes, il lui était venu l'irrésistible désir d'aller prier encore une fois sur la tombe de Gabriel.

Par Lydie, Lise savait qu'elle était la fille d'une cousine des Ormanoff, qui avait épousé malgré leur désapprobation un jeune homme de petite noblesse, lequel l'avait laissée veuve et sans ressources au bout de six ans de mariage. Elle avait végété avec sa fille jusqu'au jour , apprenant la mort du prince Cyrille, grand-père de Serge, elle était venue solliciter le secours de celui-ci, espérant trouver chez le très jeune homme qu'il était alors un peu moins de dureté que chez l'aïeul. Serge ignorait la compassion, mais il était généreux par nature. La veuve et sa fille avaient obtenu l'autorisation de demeurer

Une femme ne doit avoir d'autre religion que celle de son mari, et, dès qu'elle sera devenue la princesse Ormanoff, Lise suivra le culte orthodoxe. Le regard effaré de Mme de Subrans se posa sur l'impassible visage de Serge. Vous... vous l'obligeriez

Il fallait qu'elle courût vers eux, qu'elle essayât d'empêcher un malheur, au risque de tourner contre elle la colère de son mari... Mais comme elle atteignait la porte, celle-ci s'ouvrit, laissant passage au prince Ormanoff, correct et calme comme s'il venait d'accomplir la chose la plus habituelle. Seule la teinte sombre des prunelles décelait l'irritation intérieure. Oh!

Six jours après les fiançailles, Mme de Subrans, Lise et le prince partirent pour Paris. Serge avait décidé qu'il fallait y aller commander le trousseau et les toilettes de la future princesse. Catherine et sa belle-fille descendirent dans un hôtel de la rive gauche, , chaque jour, une des voitures du prince Ormanoff vint les chercher pour les conduire dans les magasins les plus renommés. C'était Serge lui-même qui choisissait les toilettes, chapeaux, fourrures. Il lui imposait son goût qui était, du reste, très sûr, car il avait le sens très vif de la beauté

Je lui parlerai, dit-elle d'une voix rauque. Ce sera raisonnable, car si elle ne devenait pas ma femme, je me croirais tenu de lui faire connaître certaines choses qui rendraient impossible pour elle un plus long séjour ici. Mais du moment elle sera la princesse Ormanoff, peu importe, vous garderez votre secret, et vos enfants n'auront pas le déplaisir de...

Mais quelle émotion avait-elle pu éprouver aujourd'hui? Ce prince Ormanoff, dont elle n'avait jamais parlé

Venez vous reposer maintenant, Lise, dit le prince Ormanoff.

Mot du Jour

simoniaque

D'autres à la Recherche