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Mis à jour: 28 juin 2025
Bien que Huysmans ait toujours soigneusement caché le nom de ce prêtre, nous pouvons dire qu'il n'était autre que l'abbé Boullan lui-même, celui qui accusait des pires manoeuvres de magie noire les occultistes de la Rose-Croix. Cette correspondance était la sienne que Huysmans avait trouvée dans ses papiers après sa mort.
Les faits parlent d'eux-mêmes, je crois, dans ce récit strictement véridique. Je n'ajouterai donc pas grand'chose. Je ferai seulement remarquer l'habileté de certains occultistes
Les Occultistes de Paris, Guaita particulièrement, écrivait-il
Les Spirites, les Occultistes, les Rose-Croix satanisent plus ou moins, affirmait Huysmans: «A force d'évoquer des larves, les occultistes qui ne peuvent, bien entendu, attirer les Anges, finissent par amener les Esprits du Mal; et, qu'ils le veuillent ou non, sans même le savoir, ils se meuvent dans le diabolisme .» En tout cas, ajoutait-il, si le Diable n'y est pas toujours, il en est bien près!
Huysmans avait l'obsession du document. Les grimoires, les in-folios, les pièces authentiques des procès de sorcellerie, conservés dans les archives des bibliothèques, lui fournirent, sur la Magie au moyen âge, des documents précis, d'où sortirent de remarquables pages. Pour la Magie moderne, il se documenta dans les milieux occultistes et spirites.
Aussi put-il documenter Huysmans d'une façon presque complète sur les rites secrets du Satanisme, mais en renversant parfois les rôles, et en mettant sur le compte du chanoine Docre ou des occultistes de la Rose-Croix kabbalistique, ses propres pratiques démoniaques.
Son premier dessein fut d'être artiste et poète. Tout de suite et le plus naturellement du monde, il donna dans les extravagances extrêmes des plus jeunes écoles, de celles qui se composent d'un maître et quelquefois d'un disciple. Pendant plusieurs années, tous les adolescents symbolistes, décadents et instrumentistes, tous les pseudo-primitifs, et les pseudo-mystiques, et les néo-moyenâgeux, tous les inventeurs de frissons nouveaux et de prosodies inaccoutumées, tous les occultistes, les sârs, les rose + croix et les sadiques, et aussi les musiciens pour qui Wagner n'est qu'un précurseur et qui orchestrent «J'ai du bon tabac» avec les bruits de la grève et de la forêt, et encore les peintres esthètes, les peintres bleus et jaunes, ceux qui dessinent très mal de longues âmes encerclées de petits plis et tenant des lis dans leurs mains d'âmes, et pareillement les pointillistes, les tachistes, les luministes, ceux qui voient les paysages comme des envers de tapisseries et qui, sous prétexte que tout dans le monde des couleurs n'est qu'échange de reflets, peignent des cuisses mauves et des seins couleur de soufre, tous les ahuris ou tous les farceurs de la littérature et de l'art, tous les désireurs d'on ne sait quoi eurent leur couvert mis chez le prince Renaud et puisèrent dans sa bourse crédule. Il donnait dans son palais des spectacles étranges et puérils où des cabotines en robes blanches, les cheveux poudrés de violet, étaient crucifiées pour l'amour de Satan, qui était aussi Jésus, et où le choeur des cochers verts et le choeur des cochers bleus chantaient alternativement des hymnes ésotériques devant Théodora la chercheuse, qui rêvait, les yeux fixés sur le scorpion d'améthyste allongé entre ses deux seins, cependant que des vaporisateurs exhalaient des parfums verts, bleus, jaunes, rouges, subtilement assortis aux vêtements des interprètes,
La Rose-Croix était dirigée par un Suprême Conseil dont faisaient partie des littérateurs et des occultistes connus: le Sar Péladan, Stanislas de Guaita, Papus, Paul Adam, Barlet, l'abbé Alta, Polti, Albert Jounet. Stanislas de Guaita était leur chef.
Il désignait entre autres, parmi ses ennemis acharnés, les occultistes parisiens: le marquis Stanislas de Guaita, Oswald Wirth et le Sar Péladan, fondateurs de l'Ordre kabbalistique de la Rose-Croix.
«M. de Guaita a écrit ceci: «... Dès le retour de M. Wirth, examen fait des pièces nouvelles, les occultistes réunis en Tribunal d'honneur, prononcèrent la condamnation du docteur Baptiste
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