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Mis à jour: 7 juin 2025
Levine, pendant cette petite conférence, avait eu le temps de se remettre, et, debout derrière une chaise sur laquelle il s'était accoudé, il écoutait avec une attention ironique. «Je ne comprends pas, je ne comprends pas, dit-il. Qu'est-ce que tu ne comprends pas? répondit Oblonsky en souriant aussi et en cherchant une cigarette; il s'attendait
Quand le rapport fut terminé, Stépane Arcadiévitch se leva et, sacrifiant au libéralisme de l'époque, tira ses cigarettes en pleine salle de conseil avant de passer dans son cabinet. Deux de ses collègues, Nikitine, un vétéran au service, et Grinewitch, gentilhomme de la chambre, le suivirent. «Nous aurons le temps de terminer après le déjeuner, dit Oblonsky. Je crois bien, répondit Nikitine.
La position eût été sans issue si chez les Oblonsky, comme dans la plupart des familles, il ne se fût trouvé ce personnage aussi utile qu'important, malgré ses attributions modestes, la bonne des enfants, Matrona Philémonovna. Celle-ci calmait sa maîtresse, lui assurait que tout se débrouillerait, et agissait sans bruit et sans embarras. Elle fit, aussitôt arrivée, la connaissance de la femme de l'intendant, et dès les premiers jours alla prendre le thé sous les acacias avec elle et son mari. C'est l
«Trêve de plaisanteries, continua Oblonsky, suppose une femme charmante, modeste, aimante, qui a tout sacrifié, qu'on sait pauvre et isolée: faut-il l'abandonner, maintenant que le mal est fait? Mettons qu'il soit nécessaire de rompre pour ne pas troubler la vie de famille, mais ne faut-il pas en avoir pitié? lui adoucir la séparation? penser
Si, tout va mal,» répondit Stépane Arcadiévitch en soupirant profondément. Lorsque Oblonsky lui avait demandé pourquoi il était venu
Levine se taisait et regardait les figures inconnues pour lui des deux collègues d'Oblonsky; la main de l'élégant Grinewitch aux doigts blancs et effilés, aux ongles longs, jaunes et recourbés du bout, avec d'énormes boutons brillant sur ses manchettes, absorbait visiblement toute son attention. Oblonsky s'en aperçut et sourit. Charmé, répondit le plus âgé.
À qui en as-tu? je suis de ton avis, répondit gaiement Oblonsky en s'amusant de la sortie de son ami, tout en sentant qu'elle le visait. Tu n'es pas juste pour Wronsky; mais il n'est pas question de lui. Je te le dis franchement:
Oblonsky dîna donc chez lui; la conversation fut générale, et sa femme le tutoya, ce qu'elle n'avait pas encore fait; leurs rapports restaient froids, mais il n'était plus question de séparation, et Stépane Arcadiévitch entrevoyait la possibilité d'un raccommodement.
«Attends, prends un peu de sauce,» dit-il en arrêtant la main de Levine qui repoussait la saucière. Levine prit humblement de la sauce, mais ne laissa pas Oblonsky manger.
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