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Mis à jour: 7 juin 2025


Mais, si saint Nicolas nous a brûlé la politesse, son sapin magique a survécu. Il est, avec le gui et le houx, l'élément décoratif par excellence des veillées noélesques. C'est rarement un arbre, le plus souvent une branche fichée dans une caisse en bois, avec un peu de mousse au pied. Et il se fait, chaque année, de ces branches de sapin, un trafic considérable. Magnifique puissance de la tradition! Noël est vieux comme le monde: avant de devenir une fête chrétienne, il fut, chez les Celtes nos pères, la grande fête de la germination. Et le gui, le houx, les branches de sapin, qu'on vend par les rues de ce Paris sceptique et gouailleur, mais si candide au fond, attestent la persistance du sentiment ancestral. Le nom même de Noël vient du latin novellum, qui nous a donné novel, nouvel, nouveau. Sol novus, qu'on retrouve dans l'office de Noël, fut longtemps le nom du 25 décembre. Et les vieux cantiques consacrent

Mais le gui, le houx, ne sont pas les seules plantes noélesques. Comment oublier encore le sapin? Il a toutes les dimensions, ce sapin de Noël: il est tantôt un géant et tantôt un nain; il tient dans un petit pot grand comme le pouce et, d'autres fois, il pourrait abriter toute une famille

Qui s'en vont dans le mystère, Dans le brouillard et les frimas. Porter aux Normands d'Angleterre La parure de leur Christmas... Le gui a, du reste, un concurrent redoutable dans un autre végétal d'hiver, auquel on l'associe de plus en plus dans la décoration des frairies noélesques: je veux parler du houx.

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