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Toute la cavalcade se mit en marche: Mmes de Fleurville et de Rosbourg en tête, Camille, Madeleine, Marguerite et Sophie les suivant, Nicaise et son fils fermant la marche avec l'âne aux provisions.

Mais, chère amie, nous pourrions aller voir ce qu'il en est et s'il y a moyen de laisser vivre ces pauvres orphelinsCes dames et les trois petites filles sortirent et se dirigèrent vers le bois on avait laissé le garde et les hérissons. Plus de garde, plus de hérissons, ni morts ni vivants. Tout avait disparu. O mon Dieu! ces pauvres hérissons! je suis sûre que Nicaise les a tués.

MARGUERITE, joignant les mains. Oh! pauvres petits! ne les tuez pas, je vous en prie, Nicaise. Ah! il faut bien les faire mourir, mademoiselle; c'est mauvais, le hérisson: ça détruit les petits lapins, les petits perdreaux. D'ailleurs, ils sont trop jeunes; ils ne vivraient pas sans leur mère. Viens, Madeleine; viens, Marguerite; allons demander

Il faut la détruireMme de Fleurville se retourna vers les petites, muettes et consternées. «Que faire, mes chères petites, sinon oublier ces hérissons? Nicaise a cru bien faire en les tuant; et, en vérité, qu'en auriez-vous fait? Comment les nourrir, les soigner

Vit. S. Geminian. Act. Dans ce dualisme de plus en plus idéalisé, Attila, l'être fatal, prend quelque chose des esprits infernaux. Satan lui-même le conduit: c'est le prince des ténèbres qui lui ouvre les portes de Reims, qui l'encourage au viol et au meurtre, qui vient jouir du martyre de l'évêque saint Nicaise et de sa sœur sainte Eutropie; «il se tenait près de la porte, on l'y a vudit la légende. Ainsi que le diable lui-même, l'Attila fléau de Dieu est sarcastique, vain dans ses paroles et hideux

MADELEINE. C'est Nicaise qui a tué une mère hérisson; il y a trois petits, il veut les tuer aussi; il dit que les hérissons sont mauvais, qu'ils tuent les petits lapins. CAMILLE. Et je crois qu'il ment; ils ne mangent que de mauvaises bêtes. MADAME DE FLEURVILLE. Et pourquoi mentirait-il, Camille? CAMILLE. Parce qu'il veut tuer ces pauvres petits, maman.

On commença par aller au pas, puis on donna quelques petits coups de fouet, qui firent prendre le trot aux ânes; tous trottaient, excepté celui de Sophie, qui ne voulut jamais quitter son camarade aux provisions. Elle entendait rire ses amies; elle les voyait s'éloigner au trot et au galop de leurs ânes, et, malgré tous ses efforts et ceux de Nicaise, son âne s'obstina

«Papa, dit le petit Nicaise, faut pas que mam'selle Camille ait le bourri fainéant de Mlle Sophie; mettons-lui sur le dos le bât aux provisions et mettons la selle sur le bourri noir: il n'est pas si méchant qu'il en a l'air; je le connais, c'est un bon bourri.

Nous allons voir cela; allons jusque chez luiLes trois petites coururent en avant. Elles se précipitèrent avec impétuosité dans la maison du garde. sont les hérissons? les avez-vous mis, Nicaise? Le garde dînait avec sa femme. Il se leva lentement et répondit avec la même lenteur: «Je les ai jetés

MADAME DE FLEURVILLE. Vous avez eu tort de ne pas attendre, Nicaise; mes petites désiraient garder ces hérissons. NICAISE. Pas possible, madame; ils auraient péri avant deux jours: ils étaient trop petits. D'ailleurs c'est une méchante race que le hérisson. Il faut la détruire. Mme de Fleurville se retourna vers les petites, muettes et consternées.