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Mis à jour: 10 mai 2025


«D'abord, carte blanche, n'est-ce pas, Nabab? Carte blanche, mon vieux. Et que le gros Hemerlingue en crève de male rage

Il n'y avait en ce moment dans le palais qu'un homme aussi heureux que lui, c'était le Nabab. Escorté de ses amis, il tenait, remplissait la grande travée

Si l'on compare M. Daudet avec M. Zola, on verra que c'est M. Daudet qui est le romancier naturaliste, non M. Zola; que c'est l'auteur du Nabab qui part de l'observation de la réalité et qui est comme possédé par elle, tandis que l'auteur de l'Assommoir ne la consulte que lorsque son siège est fait, et sommairement et avec des idées préconçues. L'un saisit des personnages réels, et presque toujours singuliers, puis cherche une action qui les relie tous entre eux et qui soit en même temps le développement naturel du caractère ou des passions des principaux acteurs. L'autre veut peindre une classe, un groupe, qu'il connaît en gros, et qu'il se représente d'une certaine façon avant toute étude particulière; il imagine ensuite un drame très simple et très large, des masses puissent se mouvoir et puissent se montrer en plein des types très généraux. Ainsi M. Zola invente beaucoup plus qu'il n'observe; il est vraiment poète si l'on prend le mot au sens étymologique, qui est un peu grossier et poète idéaliste, si l'on prend le mot au rebours de son sens habituel. Voyons donc quelle sorte de simplification hardie ce poète applique

«Ah! Messieurs, criait le pauvre Nabab en levant ses poings crispés, j'ai connu la misère, je me suis pris corps

Après madame Jenkins, c'est le Nabab qui se précipite, et prenant entre ses deux grosses pattes les deux mains long et finement gantées de l'artiste, exprime sa reconnaissance avec une cordialité qui lui met

Voyons, vieux, dit le Nabab en lui prenant la main, ce n'est pas une raison parce que nos femmes ne s'entendent pas... Ça n'empêche pas de rester camarades... Quelle bonne causette, hein? l'autre jour...

J'ai connu le «Vrai Nabab» en 1864, j'occupais alors une position semi-officielle qui m'obligeait

Deux jours après, le Nabab recevait un mot d'Hemerlingue, presque indéchiffrable sous ses petites pattes de mouches compliquées d'abréviations plus ou moins commerciales derrière lesquelles l'ex-cantinier dissimulait son manque absolu d'orthographe: Mon ch/ anc/ cam/

C'était une estafette de Jenkins apportant une grande nouvelle: le docteur arriverait dans deux heures pour visiter l'asile, avec le Nabab et un monsieur des Tuileries. Il recommandait bien que tout fût prêt pour les recevoir. La chose s'était décidée si brusquement qu'il n'avait pas eu le temps d'écrire; mais il comptait que M. Pondevèz ferait le nécessaire.

Maintenant, reprenez les pages du Nabab, dans lesquelles il a reconstitué ce saisissant tableau, dont Robert Helmont contient une première ébauche. N'eussiez-vous ouvert le livre que comme une oeuvre de pure imagination, fussiez-vous ignorant de l'histoire contemporaine au point de ne pouvoir discerner ce qu'il contient de vérité, vous ne sauriez lire ce chapitre perce, entre le blanc des lignes, l'ironie provoquée dans l'esprit du conteur par ces spectacles de la vanité et de l'impuissance des hommes, sans deviner que la mort qu'il raconte était le symptôme précurseur d'une grande chute, que ce n'était pas seulement un duc impérial qui disparaissait, mais tout un immense édifice qui commençait

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