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Mis à jour: 28 juin 2025
Il y a dans la vie des communautés religieuses un charme solennel qui attire et séduit les imaginations vives. Toutes ces existences confondues en une seule existence, cette règle cachée sous laquelle tout ploie, le silence sur toutes les lèvres, l'obéissance, ce silence de la volonté, dans tous les coeurs; de jeunes femmes, enveloppées de deuil, qui chantent d'une voix suave de funèbres cantiques, les sons puissants de l'orgue vibrant sous des mains timides; toutes les sévérités de la religion voilées d'une grâce touchante; je ne sais quel mélange inexprimable enfin de joie et de tristesse, d'humilité et d'extase, qui se révèle sur des visages d'une placidité mélancolique, tout cela captive les sens émus et s'empare du coeur comme par surprise. Nélida, plus qu'une autre, devait se laisser pénétrer de cette poésie du cloître. Douée d'une organisation exquise, elle avait l'âme croyante, prédisposée aux ardeurs mystiques. La douce enfant que nous avons vue, en un beau jour de juin, aussi blanche que les nénuphars, aussi souple que les roseaux de l'étang d'Hespel, la craintive révoltée qui courait par la campagne avec un garçon sans peur et sans vergogne, est devenue une jeune fille calme et grave, d'une merveilleuse beauté; mais les roses du printemps ne sont point écloses sur sa joue; le sourire de la confiante jeunesse n'entr'ouvre pas sa lèvre sérieuse; sa démarche est languissante; son accent plein de larmes; sa paupière, lente
Il était arrêté et regardait de loin, parmi l'obscurité tombée, la flaque un peu plus claire de l'étang taché de nénuphars mélancoliques. Qui sait? elle était venue, peut-être, ce soir, jusqu'au potager en souvenir d'un autre soir!... Elle errait, dans l'ombre, peut-être, en compagnie de sa mémoire ornée de tendres images, et il fallait peut-être rencontrer dans cette allée de lavandes, interminable et droite, où, de gaucherie juvénile et de soir embaumé, avait été conçu son amour! Pour une telle rencontre, et pour un baiser, il sacrifiait le reste des jours
Cependant, Wang et Kin-Fo, suivis respectueusement des gens de la maison, traversèrent le jardin, dont les arbres, encaissés pour la plupart dans des vases en terre cuite, et taillés avec un art surprenant, mais regrettable, affectaient des formes d'animaux fantastiques. Puis, ils contournèrent le bassin, peuplé de «gouramis» et de poissons rouges, dont l'eau limpide disparaissait sous les larges fleurs rouge pâle du «nelumbo», le plus beau des nénuphars originaires de l'Empire des Fleurs. Ils saluèrent un hiéroglyphique quadrupède, peint en couleurs violentes sur un mur ad hoc, comme une fresque symbolique, et ils arrivèrent enfin
Et l'homme détourna son regard du ciel, et le dirigea sur la lugubre rivière Zaïre, et sur les eaux jaunes et lugubres, et sur les pâles légions de nénuphars. Et l'homme écoutait les soupirs des nénuphars et le murmure qui sortait d'eux. Et j'étais blotti dans ma cachette, et j'épiais les actions de l'homme. Et l'homme tremblait dans la solitude;
Puis, elle regarda, par la fenêtre ouverte, l'étang des Falettes, illuminé de soleil et couvert de nénuphars. Elle hésitait entre le poison et l'eau toute fleurie; mais l
Le couchant, dardait ses rayons suprêmes Et le vent berçait les nénuphars blêmes; Les grands nénuphars entre les roseaux, Tristement luisaient sur les calmes eaux.
Je devine, derrière ce rideau riant, le fleuve tranquille et tiède où les barques glissent entre les calices odorants des nénuphars, où les pêcheurs matinaux guettent, patients, l'ablette, encore paresseuse de ses printanières amours, au pied des joncs qui bordent la rive.
Un lac s'ouvre enfin devant vous, très vaste, très bleu, entre des îlots d'herbages et de nénuphars, au milieu d'un peuple innombrable de hérons et de cormorans. L'autre rive, l
Elle fit trois ronds en l'air avec sa baguette de coudrier; puis, elle entra dans l'étang d'un pas si léger, que l'onde même n'en fut pas ridée. A l'approche de leur reine, les roseaux inclinaient leurs aigrettes, les nénuphars épanouissaient leurs fleurs les plus fraîches; les arbres, le jour, le vent même, tout souriait
Et c'est bien, dite avec grâce par lui-même, l'impression finale que donne la poésie de M. Fontainas: l'eau calme, grave et tiède d'une anse où, parmi les roseaux, les nénuphars et les joncs, le fleuve, dans la sérénité du soir, se repose et s'endort.
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