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Eh bien, Excellence, s'il y a chez vous de ces délicats qui n'osent pas rire, de crainte de montrer leurs dents, qu'ils viennent goûter

L'ardeur chez les Prussiens semble un instant renaître, Car leur mitraille gronde encore avec éclat; Mais, d'un coup d'oeil, il est aisé de reconnaître Que c'est le désespoir qui les pousse au combat. Ducrot veut balayer ces bandes étrangères Qui croyaient par leur nombre effrayer les Français: «Braves soldats! chassez ces infâmes vipères Pour qu'elles n'osent plus nous troubler désormais...»

Silence! Silence! On entend bien des choses qui n'osent pas se dire de jour; mais maintenant que l'air est pur, que le bruit de vos coeurs s'est tu, lui aussi, maintenant les choses parlent et s'entendent, maintenant elles glissent dans les âmes nocturnes dont les veilles se prolongent: hélas! hélas! comme elle soupire! comme elle rit en rêve! n'entends-tu pas comme elle te parle

Bien loin de redouter sans cesse une révolution comme mes cousines, qui, de peur du peuple, n'osent pas gronder un postillon qui les mène mal, je serai sûre de jouer un rôle et un grand rôle, car l'homme que j'ai choisi a du caractère et une ambition sans bornes. Que lui manque-t-il? des amis, de l'argent? je lui donne tout cela.

Dans la dernière bataille, Renaud et ses compagnons d'armes tuent tout ce qu'ils rencontrent. Les infidèles n'osent même se défendre. Ce n'est point un combat, c'est un massacre; car on emploie d'un côté le fer et de l'autre la gorge . Ici la frivolité de la pensée va jusqu'au ridicule. Il est vrai que cela est imité de Lucain, qui dit dans son neuvième livre positivement la même chose ; mais n'en déplaise

Les lâches! disait-on. Mais qu'ils se montrent donc! qu'on les voie! ils n'osent pas! ils se cachent! La barricade du faubourg du Temple, défendue par quatre-vingts hommes, attaquée par dix mille, tint trois jours. Le quatrième, on fit comme

Malheureusement, il faut bien l'avouer, la majorité des membres du clergé catholique, du moins en Alsace, ne sut pas prendre l'attitude que lui commandait son intérêt bien entendu. Les prêtres revenus au pays se croyant certains d'une victoire prochaine, plus complète, se montrèrent insoumis aux lois, trop souvent haineux contre les constitutionnels, prêchèrent contre les lois sur le divorce, contre la suppression des ordres monastiques, et prêtèrent même la main aux menées des émigrés politiques. On leur demandait simplement d'affirmer, en honnêtes gens, leur soumission au régime existant pour participer ensuite aux libertés communes. A peu d'exceptions près et leurs plus chaleureux défenseurs n'osent pas le nier ils refusèrent cette adhésion, condition de leur séjour pacifique en Alsace; ils disaient la messe en cachette, distribuaient clandestinement les sacrements et violaient ainsi la condition préalable de l'engagement tacite, impliqué par leur retour. Quand par hasard ils consentaient

«Vous avez lu sans doute les Martyrs de Chateaubriand; c'est la chute la plus brillante dont nous ayons été témoins, mais elle est complète: les amis mêmes n'osent pas le dissimuler, et, quoiqu'on sache que le gouvernement voit avec plaisir ce déchaînement, la défaveur du maître n'a rien diminué de celle du public. La situation de Chateaubriand est extrêmement douloureuse; il voit qu'il a survécu

J'ai appris qu'elles passent la première année de leur deuil dans une chambre toute tendue de noir, l'on ne voit pas un seul rayon de soleil; elles sont assises les jambes en croix sur un petit matelas de toile de Hollande. Quand cette année est finie, elles se retirent dans une chambre tendue de gris. Elles ne peuvent avoir ni tableaux, ni miroirs, ni cabinets, ni belles tables, ni aucuns meubles d'argent. Elles n'osent porter de pierreries, et moins encore de couleurs. Quelque modestes qu'elles soient, il faut qu'elles vivent si retirées, qu'il semble que leur âme est déj

De l'habillement des femmes. Les habits des femmes Morlaques varient suivant les districts, & paroissent toujours singuliers aux yeux d'un étranger. La parure des filles diffère de celles des femmes mariées, en ce que les premières portent sur leur tête des ornemens bizarres, au lieu que les dernieres n'osent se coëffer que d'un mouchoir noué, blanc ou en couleur. Ces filles mettent un bonnet d'écarlate, d'où descend