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Les spectateurs, qui devenaient nombreux, n'osaient pas intervenir et regardaient timidement cette scène tragique. Avant même qu'on eût pu faire un pas pour l'arrêter, le vieux pêcheur s'était encore précipité sur Rivet et, cette fois, le tenant au bout de ses bras, il était entré dans l'eau, en courant, dans l'intention évidente de le noyer.

Des couples survenaient, les lèvres rouges des baisers échangés au petit bonheur de la marche, les yeux alanguis, les bras enlacés. Elles voulaient fuir, espérant ne pas «attraper d'amende». Eux, les retenaient un peu et elles n'osaient pas dégager leurs menottes, caressées au cou par les choses qu'ils disaient si près de l'oreille. Elles prenaient les plis de leur jupe d'une main et couraient... Eux les rappelaient d'un mot bref et elles s'arrêtaient, les attendant. Puis,

Quand les trois princesses le virent, elles tremblaient sous la cuve, elles n'osaient pleurer bien haut, de peur qu'il ne les entendît; mais elles s'entredisaient tout bas: «Il va nous manger tout en vie, comment nous sauverons-nousL'ogre dit

Les drôles n'osaient point crier: «Au voleur!... au voleur!...» car ils avaient de sérieuses raisons pour ne pas appeler la police

Non moins effrayés que leurs ennemis eux-mêmes par l'aspect extraordinaire de Thémistocle, ils avaient formé un cercle autour de lui, mais n'osaient l'approcher.

Je suivais mon général, toujours au plus près de la vieille garde et de l'Empereur. Lorsque nous fûmes atteints par les Russes, il fallait se concentrer le plus possible. Tous les jours les cosaques faisaient des hourras sur la route, mais tant qu'il y eut des armes dans les rangs, ils n'osaient approcher, ils se mettaient sur le côté de la route pour nous voir passer, mais ils couchaient dans de bons logements et nous sur la neige. Nous partîmes de Smolensk avec l'Empereur le 14 novembre. Les Russes nous serraient de près le 22; il apprit que les cosaques venaient de s'emparer de la tête du pont de Borisow et se vit forcé d'exécuter le passage de la Bérézina. Nous passâmes devant le grand pont que les Russes avaient brûlé

La seconde entrevue des anciens mousquetaires n'avait pas été pompeuse et menaçante comme la première. Athos avait jugé, avec sa raison toujours supérieure, que la table serait le centre le plus rapide et le plus complet de la réunion; et au moment ses amis, redoutant sa distinction et sa sobriété, n'osaient parler d'un de ces bons dîners d'autrefois mangés soit

Cette Chaumont paraît avoir eu le don qu'on recherchait le plus alors, quelque chose de rond, d'ouvert, de simple qui donnait confiance. Elle était relativement honnête. Elle dut être le prête-nom des employés de Law qui n'osaient jouer sans masque. Elle devint bientôt, comme on va voir, un centre autorisé, et comme l'hôtesse et la nourrice, la bonne mère des agioteurs, tenant (sans doute aux frais de Law et de la Banque) une table immense, prodigieuse, pour recevoir des milliers d'hommes. Les joueurs de toute nation que Law voulait attirer

L'armée de Sambre et Meuse passait alors pour être si peu disciplinée, parmi les Français, que l'on croyait que les généraux n'osaient livrer aucun combat faute de discipline et de subordination. Le tout venait de la part des ennemis de la liberté, qui cherchaient

«Ah! ça, pensaient Mme Belvidera et Dompierre, est-ce qu'il va accuser publiquement Mme de ChandoyseauIls n'osaient la chercher des yeux, de peur de voir son trouble. Eux-mêmes avaient pitié d'elle. «Qu'est-ce qu'il peut savoir de tout celase demandaient la plupart des auditeurs du clergyman.