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Mis à jour: 3 juin 2025
Les traités d'apiculture signalent vaguement les larves de Méloés (fig. 27) comme nuisibles aux Abeilles. On a pu longtemps croire que l'accusation était mal fondée, car ce que l'on sait des habitudes des Méloïdes ne permettait guère de croire qu'ils pussent se développer dans les ruches, et en effet on ne les trouve jamais dans les rayons, subissant la série compliquée de leurs métamorphoses. Mais on sait maintenant, depuis les observations d'Assmuss , auteur d'un intéressant mémoire sur les parasites de l'Abeille, que c'est autrement qu'ils lui sont nuisibles. Les jeunes larves de Méloé sont prises par la butineuse sur les fleurs; elles se cramponnent
Présentons maintenant des insectes vivants, et d'abord des Anthophores. Si l'abeille, débarrassée préalablement des parasites qu'elle peut porter, est saisie par les ailes et mise un instant en contact avec la fleur, on la trouve invariablement, après ce contact rapide, envahie par des Méloés accrochés
Pour les Méloés, comme pour les Sitaris, l'Anthophore sert donc uniquement de véhicule vers un but qui est une cellule approvisionnée.
Résumons ainsi les faits les plus saillants de ce travail. Les Sitaris, les Méloés, les Zonitis et apparemment d'autres Méloïdes, peut-être tous, sont dans leur premier âge parasites des hyménoptères récoltants.
Est-ce par l'attouchement, par quelque sensation due aux frémissements intimes d'une chair vivante? Pas davantage: les larves de Méloé restent immobiles sur des cadavres d'insectes complètement desséchés, sur des Anthophores mortes et extraites de cellules vieilles au moins d'un an. Je les ai vues en parfaite quiétude sur des tronçons d'Anthophore, sur des thorax rongés et vidés par les mites depuis longtemps. Par quel sens leur est-il donc possible de distinguer un thorax d'Anthophore d'une pelote veloutée quand la vue et le toucher ne peuvent être invoqués? Il reste l'odorat. Mais alors quelle exquise subtilité ne lui faut-il pas supposer; et d'ailleurs quelle analogie d'odeur peut-on admettre entre tous les insectes qui morts ou vivants, en entier ou en tronçons, frais ou desséchés, conviennent aux Méloés, tandis que toute autre chose ne leur convient pas? Un misérable pou, un point vivant, nous laisse très perplexe sur la sensibilité qui le guide. Encore une énigme qui s'ajoute
Méloés. Adultes. Nous ne parlerons point, même pour mémoire, de quelques autres insectes qu'on peut, de loin en loin, trouver dans les ruches et vivant aux dépens des Abeilles, non plus que de quelques helminthes, qui parfois se développent dans leurs viscères. C'est
Après ces essais, j'en ai tenté d'autres avec des matières filamenteuses, imitant plus ou moins bien le duvet des hyménoptères, avec de petits morceaux de drap ou de velours coupés sur mes vêtements, avec des tampons de coton, avec des pelotes de bourre récoltée sur les gnaphales. Sur tous ces objets, présentés au bout des pinces, les Méloés se sont précipités sans difficulté aucune; mais loin d'y rester en repos, comme ils le font sur le corps des hyménoptères, ils m'ont bientôt convaincu, par leurs démarches inquiètes, qu'ils se trouvaient aussi dépaysés dans ces fourrures que sur la surface glabre d'un tuyau de paille. Je devais m'y attendre: ne venais-je pas de les voir errer sans repos sur les gnaphales enveloppés de bourre cotonneuse? S'il leur suffisait d'atteindre l'abri d'un duvet pour se croire arrivés
Les Sitaris et les Méloés appartiennent
Au moment de mes observations, une partie relativement fort minime de la légion famélique était en attente sur les fleurs, l'autre partie errait encore sur le sol, où les Anthophores très rarement se posent; et cependant, au milieu du duvet thoracique de presque toutes les Anthophores que j'ai saisies pour les examiner, j'ai reconnu la présence de plusieurs larves de Méloés.
La même abeille maçonne (Anthophora pilipes) aux dépens de laquelle vivent les Sitaris, nourrit aussi dans ses cellules quelques rares Méloés (Meloe cicatricosus). Une seconde Anthophore de ma région (Anthophera parietina) est plus sujette aux invasions de ce parasite. C'est encore dans les nids d'une Anthophore, mais d'espèce différente (Anthophora retusa), que Newport a observé le même Méloé. Cette triple demeure adoptée par le Meloe cicatricosus peut avoir quelque intérêt, en nous portant
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