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Mis à jour: 14 juillet 2025
Le prince Mourzakine, lui dit Ogokskoï, vous avertit de ne pas l'attendre ici davantage; remmenez la voiture, et allez l'attendre chez lui. Malgré sa puissante intelligence, Valentin ne se douta de rien et obéit.
Mourzakine respirait encore; mais de seconde en seconde, ce souffle s'affaiblissait. Il n'avait sans doute éprouvé aucune souffrance; la commotion seule l'avait éveillé, mais pas assez pour qu'il comprit, et maintenant il ne pouvait plus comprendre. S'il avait vu Francia, s'il l'avait reconnue, il ne s'en souvenait déj
Le marquis, tout plein de son sujet, entretint loquacement sa femme et Mourzakine de ses espérances politiques. Le Russe admira la prodigieuse facilité avec laquelle ce petit homme parlait, mangeait et gesticulait en même temps. Il se demanda s'il lui restait, au milieu d'une telle dépense de vitalité, la faculté de voir ce qui se passait entre sa femme et lui. A cet égard, le cerveau du marquis lui apparut
Mourzakine se mordit la lèvre. Son cosaque lui rappelait une aventure dont il rougissait, bien qu'elle fût fort innocente.
Mourzakine se justifia en racontant la chose
Mourzakine n'était pourtant pas un vrai Russe. Géorgien d'origine, peut-être Kurde ou Persan en remontant plus haut, Moscovite d'éducation, il n'avait jamais vu Pétersbourg et ne se trouvait que par les hasards de la guerre et la protection de son oncle Ogokskoï placé sous les yeux du tsar. Sans la guerre, privé de fortune comme il l'était, il eût végété dans d'obscurs et pénibles emplois militaires aux frontières asiatiques,
Mourzakine avait-il poussé un cri, exhalé une plainte? lui avait-il parlé, lui avait-il souri, l'avait-il maudite? Elle ne le savait pas. Elle n'avait rien entendu, rien compris; elle croyait rêver, se débattre contre un cauchemar. Elle ne se souvenait plus d'avoir voulu se tuer. Elle se crut éveillée enfin, et n'eut qu'une volonté instinctive, celle de respirer dehors. Elle sortit de la chambre, traversa brusquement le vestibule sans que Mozdar l'entendit, arriva
Mourzakine avait assez étudié la maison pour se rendre compte des moindres détails. Il admira l'air dégagé et imposant avec lequel une femme aussi jeune que la marquise savait jouer la comédie de la préoccupation politique pour s'affranchir des usages et se débarrasser des témoins dangereux. Il se reprit de goût pour cette fière et aristocratique beauté qui lui présentait un contraste si tranché avec la craintive et tendre grisette. Il pensa
Vous êtes le bon Dieu, vous, et je vous remercie! Mourzakine en lui traduisant le rapport du cosaque, s'était attribué le mérite du résultat, en se gardant bien de dire que son ordre était arrivé après coup. Elle baisa les mains du prince, reprit son châle et voulut partir. C'est impossible, répondit-il en refermant la porte sur le nez de Mozdar sans lui donner aucun ordre. Il te faut une voiture.
Mourzakine s'éloigna fier de sa victoire, mais impatient de revoir Francia, qu'il continuait
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