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Mis à jour: 16 juin 2025


Après avoir passé en Italie toute la saison d'hiver et une partie du printemps, monsieur et madame de Moras visitèrent la Suisse, en annonçant l'intention d'y séjourner jusqu'au milieu de l'été. Monsieur et madame de Lucan eurent la pensée d'aller les rejoindre, et brusquer ainsi un rapprochement qui ne paraissait plus être dès ce moment qu'une affaire de forme. Clodilde s'apprêtait

Seulement, j'ai pu me convaincre qu'elle ne pardonnait pas de tenir une place qui, suivant elle, n'aurait jamais être remplie. Que me conseillez-vous, George? reprit M. de Moras. Je ferai ce que vous voudrez. Mon ami, dit Lucan en lui posant doucement les mains sur les épaules, ne vous offensez pas, mais la vie commune dans ces conditions devient difficile.

On envoya prévenir M. de Moras, qui arriva en toute hâte. Julia se mit

Le jour même la baronne recevait, rue Tronchet, ces pénibles renseignements, un entretien avait lieu sur le même sujet, rue d'Aumale, entre le comte de Moras et George de Lucan. Ils avaient fait ensemble le matin une promenade au Bois, et Lucan s'était montré plus silencieux que de coutume. Au moment ils se séparaient: A propos, Pierre, dit-il, je m'ennuie... Je vais voyager.

Amoureux! dit Lucan; et moi, je ne suis plus rien, alors? Vous, mon ami? dit Moras avec émotion,... vous voyez ma confiance! Je vous livre des faiblesses honteuses... Ah! pourquoi ai-je jamais connu un autre sentiment que celui de l'amitié!

Très-bien, ma chère, dit Lucan, sauvez-vous. Clodilde et M. de Moras s'esquivèrent aussitôt. Un instant plus tard, Julia, fendant dédaigneusement la foule qui s'écartait devant elle comme devant un ange de lumière, souleva son front superbe et fit un signe

M. de Moras était plus sobre de descriptions. Il paraissait ne voir que sa femme en Italie. Il vantait sa beauté, encore accrue, disait-il, au contact de toutes ces merveilles d'art dont elle s'imprégnait; il louait son goût extraordinaire, son intelligence et même son caractère. À cet égard, elle était extrêmement mûrie, et il la trouvait presque trop sage et trop grave pour son âge.

M. de Lucan, après quelques minutes de réflexions agitées, prit sa résolution. Il se dirigea vers la chambre du comte de Moras. À sa vive surprise, il le trouva levé et habillé. Le comte, en voyant entrer Lucan, parut frappé d'étonnement. Il attacha sur lui un regard pénétrant et visiblement troublé. Qu'y a-t-il donc? dit-il enfin d'une voix basse et émue.

Il avait été, au reste, agréablement surpris de la beauté de madame de Moras, qui était en effet saisissante. La pureté sévère de ses traits, l'éclat profond de son regard bleu frangé de longs cils noirs, l'exquise harmonie de ses formes, n'étaient pas ses seules, ni même ses principales séductions: elle devait son attrait rare et personnel

M. de Moras semblait avoir une peine infinie

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