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Pour varier les plaisirs de la soirée, Saint-Elme propose une bouillotte: M. de Noirmont, Armand, M. Pomard et madame Montrésor acceptent cette partie. Dufour n'aime pas la bouillotte; il prétend que c'est un jeu ennuyeux que celui on ne peut s'en aller que lorsqu'on perd: il se met

«M. de Noirmont a affaire ce soir... c'est bien dommage! dit madame Montrésor. Oui, dit madame Bonnifoux, et ce sera une personne de moins pour jouer.... Mais il reviendra sans doute de bonne heure? Non, madame, répond Ernestine, mon mari doit coucher

Enfin Chéri arrive; il est suivi d'un gros garçon de vingt-cinq ans, qui est presque aussi joufflu que M. Montrésor. Le gros garçon, qui est en veste, ne tient rien dans ses mains. Cependant Sophie s'est écriée: «Ah! voil

» Est-ce que vous avez gagnédit madame Montrésor avec anxiété. « Non... mais je l'ai deux fois, le trente-trois... et ça me fait deux ambes...

» Ah! je sais qui vous voulez dire! s'écrie madame Montrésor, c'est un journalier.... Mais il est fort grossier, votre Jacques; je lui avais offert de tailler mes pêchers et ma vigne; c'eût été l'affaire d'une petite journée, et je lui proposais quinze sous pour cela; c'était fort raisonnable:... il m'a refusée très-malhonnêtement!

» Vous aimez le loto, monsieurdit madame Montrésor en adressant un doux sourire au peintre; «j'espère que vous voudrez bien le venir faire quelquefois chez nous... ainsi que M. Dalmer. J'ai un loto tout neuf et des petits jetons en verre; c'est fort gentil... N'est-ce pas, Chéri, que mon loto est aussi joli que celui de madame Bonnifoux, qui fait tant d'embarras avec le sien!... Réponds donc. Qu'est-ce que tu as donc, Chéri? tu ne dis rien... ce soir; est-ce que tu es malade?...

Dans la soirée, M. et Madame Montrésor viennent

On arrive chez les Montrésor trop tôt pour Victor et peut-être pour Ernestine, qui est encore toute troublée de l'action de son cavalier. La société est déj

«Maintenant il est vieux, il a pris sa retraite, et, encore que rien ne le retienne plus en Touraine, il n'a pas quitté Montrésor, il continue le même train de vie insipide et inutile. Parfois, lorsqu'il se regarde dans un miroir, et qu'il voit se refléter dans la glace cette figure ridée et vieillotte, ce dos voûté, ces yeux ternes et ces lèvres chagrines, il a peine lui-même

« Il est certain, dit madame Montrésor, que la conduite de cette jeune personne me paraît au moins singulière... N'est-ce pas, Chéri? Quoi? Que la conduite de cette jeune fille est singulière? Oh! oui!... Oh! oui! quoi!... heim?... Quelle jolie manière de me répondre vous avez contractée maintenant... Je ne sais pas qui vous voyez pour prendre de telles habitudes! vous changez beaucoup, Chéri, et ce n'est pas